jeudi 30 décembre 2010

Le pouvoir

   
The Holy Mountain, Alejandro Jodorowsky.
Le jeu des 7 erreurs, ou différences.
Avida, de Benoît Delépine et Gustave Kervern.




mardi 21 décembre 2010

Un art Moyen

 « Alors que tout semble promettre la photographie, activité sans traditions et sans exigences, à l'anarchie de l'improvisation individuelle, rien n'est plus réglé et plus conventionnel que la pratique photographique et les photographies d'amateurs. Les normes qui définissent les occasions et les objets de photographie révèlent la fonction sociale de l'acte et de l'image photographique : éterniser et solenniser les temps forts de la vie collective. Aussi la photographie, rite du culte domestique, par lequel on fabrique des images privées de la vie privée, est-elle une des rares activités qui puisse encore de nos jours enrichir la culture populaire : une esthétique peut s'y exprimer avec ses principes, ses canons et ses lois qui ne sont pas autre chose que l'expression dans le domaine esthétique d'attitudes éthiques. » 

- Pierre Bourdieu, Un art moyen, Éditions de Minuit, Le sens commun, Paris, 1965.

lundi 20 décembre 2010

La course de Blondie

Une course en avant, comme il se doit.

Top 5 films 2010

 Par ordre de sortie et non un classement quelconque :


Un film poétique sur des préoccupations bien réelles.


En Espagne, il ne se fait pas que de bons films d'horreurs. Mais aussi des films aussi prenants et actuels. Produit l'an passé, et vainqueurs de 8 Goyas. Parallèle au thème et au succès d'un Prophète ici.

Mélange total des genres. Film qui commence comme un film de guerre, et fini par une histoire d'amour impossible entre un vieux transsexuel et son jeune amant à Lisbonne. L'avant dernier plan du long métrage est d'une beauté sans nom.


Pas encore sortie en France, mais vue dans un festival. La famille moderne qui éclate. La comédie dramatique au sens le plus noble, car plausible. Buñuel et Pasolini sont passé par la.

La blague qui devient réalité. Le premier super héros Chicano.

samedi 18 décembre 2010

L'intégration passe par se reconnaitre dans l'autre


Rire à une blague, fait que l'on si reconnaisse. Que l'on trouve, sans le savoir des points communs sur un même sujet, avec quelqu'un que l'on aurait peut être pas cru.



Ou tout son contraire, du fait d'avoir tant des clichés et d'en rire.

jeudi 16 décembre 2010

Un vampire ne meurt jamais.

Décès de Jean Rollin. Grand maitre de la série B à la Française.

Blake Edwards est également décédé, le monde du cinéma pleure ces gloires par deux dernièrement, après le décès de Mario Monicelli et de Leslie Nielsen la semaine passé. 

Scène d'une des panthère rose, ou la continuité de la séquence devient interminable, tout comme la force comique de celle-ci qui n'en finit pas.

mercredi 15 décembre 2010

Steven Seagal est un acteur comique.

Il est aussi impassible que l'était Buster Keaton. Chez lui ce n'est pas voulue, tous ses arguments sont d'ordre technique, non pas de jeu en lui-même. Il se démène tous deux dans un environnement hostile envers eux et se sort sorte toujours par le bon mot, ou le bon geste.


"Mais ou est Richie ??" On ne sait pas. Aucune hypothèse ne s'écarte.
Si on commence à lui filer des gadgets, il y aura aucun intérêt.

James Cameron & Danny Boon, deux cinéastes moyens


Tous deux sont les symboles d'une puissance à travers les films qu'ils ont faits dernièrement. Chacun de leurs projets à présent suscite l'intérêt, et a leurs tours, la volonté est de marcher comme le précèdent. Sinon mieux, en rapport à leurs côtes dans le monde de l'industrie cinématographique de leur pays. Les deux sont les symboles d'une puissance à travers les films qu'ils ont faits dernièrement. Chacun de leurs projets à présent suscite l'intérêt, et a leurs tours, la volonté est de marcher comme le précèdent. Sinon mieux, en rapport à leurs côtes dans le monde de l'industrie cinématographique de leur pays respectifs, et de leurs impacts. Ce qui est à souligner chez ces deux réalisateurs est le choix de leurs sujets. Chez Cameron, on passe du film d'action pur divertissement, tel que Terminator 2, qui passe pour être un des meilleurs exemples de Blockbuster, à celui du film d'amour, avec Titanic, pour finir avec celui de science fiction avec Avatar. Les deux derniers cas, mâtinés de film d'action, à travers le mélange des genres.
Ce qui est à souligner chez ces deux réalisateurs est le choix de leurs sujets. Chez Cameron, on passe du film d'action pur divertissement, tel que Terminator 2, qui passe pour être un des meilleurs exemples de Blockbuster, à celui du film d'amour, avec Titanic, pour finir avec celui de science fiction avec Avatar. Les deux derniers cas, mâtinés de film d'action, à travers le mélange des genres.Pour Danny Boon, c'est le  registre de la comédie, domaine dans lequel il persiste à travers aussi divers exemples de situations de la vie quotidienne, élément essentiel pour lui de son style comique, pour son phénomène d'identification avec le public. Le déménagement et ses tracas dans La maison du Bonheur, l'identité régionale pour Bienvenus chez les ch'tis et  très bientôt la douane avec Rien à déclarer.

Tous deux, à travers leurs grands succès ont cherché la recette, fait de points communs du public pour que ce dernier puisse s'y reconnaitre. Titanic réunis les fans du réalisateur d'action et ceux du film romantique, avec l'émergence de la figure de Leonardo Dicaprio. Tout public peut s'y reconnaitre alors. Tout comme Avatar, où les fans de science fiction, d'action et même des écologistes peuvent venir y boire et manger, sans rien laisser sur la table. Il neutralise le film d'action par des biais de codes d'autres genre pour le rendre plus consensuel.
Boon, lui utilise alors des cas de la vie quotidienne pour amener des situations dans lequel tout à chacun peut rire, car ayant vécu ou entendu une histoire similaire, ou dans laquelle il peut s'y personnifier. Influence du comique d'One man show. Il se sert donc du quotidien pour y faire naitre des situations exagérées, sur fond de quiproquo et exagération des situations, allant vers le burlesque. Mais celui-ci est sous contrôle, par l'apparence où tout doit rentrer dans l'ordre, après de bon nombre de péripéties grand guignolesques.

Leurs succès à tous, c'est qu'ils ont perverti une image, celui du cinéma de divertissement pur et dur est celui du cliché. Le genre cinématographique pour Cameron, à travers les codes bien inscrits dans la logique que le public reconnaît comme pur divertissement familial, donc parfaitement lisse. Et les institutions si chères à la France, tel que la Poste ou les douanes, des valeurs dans lequel sa reconnaissance les français.

jeudi 9 décembre 2010

MACHETE

Dans un récent numéro de Positif, il y avait tout un dossier sur la figure de Zorro dans le cinéma et les séries, à travers ses différentes adaptations. C'est un personnage intéressant, pour être un des premiers super héros et de plus, fortement ambiguë. Car c'est un héros coincé entre tradition et modernité, entre Robin des bois et Batman. Coincé entre vieille Espagne coloniale, aristocratique, crispé et moyenâgeuse envers la Californie moderne et Anglophone. Un des premiers héros modernes typiquement américains et surement un des plus intéressants dû aux nombreuses versions, de par son évolution, ou se filtrer déjà le patriotisme nord-américain. Mais comme cette affiche le montrait, à travers déjà son mélange linguistique, une forte interpénétration et une vision réduite de l'autre, quasiment stéréotypée. La culture qui est différente des USA, même voisine et toujours vue à travers les yeux des Américains et de leurs perceptions.

C'est donc pourquoi, Robert Rodriguez est bon lorsqu'il fait ce qu'il prétend, de la culture Tex-Mex. Une fusion bâtarde de ses origines avec la culture Américaine. Il l'avait déjà démontré avec Desperado, et très peu par la suite. Ce qui le définie est un mélange d'âme et de profondeur culturelle, qui passe par un folklore et une mythologie mexicaine chargée d'histoire. Avec en face celle Américaine, un empire de nature industriel, à la fois puissant et perçue pendant longtemps comme un nouvel El Dorado, généreux et parfois cruel envers ceux qui travaillent pour elle. En çà, Rodriguez se démarque, il est ce qu'il est et avec son héritage. Il fait du cinéma sans regarder trop au niveau théorique, comme le fait son collègue Tarantino. Par pur plaisir, même si parfois c'est en roue libre, mais ce qui tourne peut-être également chargé de bonnes idées. Il se sert d'un héritage culturel qu'il a acquis, en tant qu'américain, auquel il a rajouté son âme de Chicano. Chez lui, on sent l'influence et l'amour du cinéma bis, allant du B au Z. Avec un gout particuliers pour une liberté de ton qu'offrent les petits budgets, celui de ne pas rentrer dans le moule. Et en çà il a appris d'un des plus grands dans le genre, tel qu'est John Carpenter. Tout chez le tex Mex rappelle Big John dans ce film; le héros solitaire, le travelling sur les armes étaler sur la table, le plan numérique sur ordinateur et le bandeau noir sur l'œil droit sont tous tirés d'Escape from New York. Tel un évangile du bon révolutionnaire, cette fois-ci Chicano. Notamment du genre épique, avec un héros, des méchants, des belles filles et des situations improbables, tout ça de manière jouissive. Proches du grand guignol, ce dans quoi Rodriguez et ses acteurs se délectent avec humour, sensualité, sang et ironie.

Les chansons qui la composent en sont un bon exemple; celle des Texas Tornados, avec Hey baby que paso ?? Ce titre Spanglish et ce nom reflète bien ce mélange, cette fusion que veut et représente le film. Une reconnaissance d'une minorité si longtemps spoliée qui à droit à des idoles, même si ce dernier est à la fois un ancien policier fédéral au sud et un chicano de plus de l'autre côté de la frontière. Un mythe de plus mais propre, comme il y en a tant d'autres chez l'empire du nord. Danny Trejo est donc bien l'acteur idéal pour ce rôle; un chicano parlant mal l'espagnol, ancien drogué et ayant fait de la prison. Qui après cet enfer entra comme second couteau dans le cinéma, où il était facilement reconnaissable par sa gueule burinée, ses tatouages et ses muscles. Et qui marqua ainsi de son empreinte, même minime les films où il passait furtivement. Jusqu'à sa fructueuse collaboration avec son cousin Roberto tous aux longs de ses films, jusqu'à lui offrir son premier rôle majeur à 66 ans. Double âge christique pour cette figure.
Le film colle de manière étrange avec l'actualité américaine bizarrement, et les tentatives extrêmes des gouverneurs du sud de lutter contre l'arrivée des immigrants, ceci avec des discours populistes et racoleurs, proche du racisme. Alors que le système profite toujours au plus riche, car il est quasiment de nature féodal entre les deux peuples, et le dialogue est parfois réduit à la pure formalité d'échange, que ce soit de pouvoir (dominant/dominé), financier (exploiteur/exploité).

La loi devient donc une question de pure morale et chacun a à présent la sienne. Comme dans des temps immémoriaux. Il est temps et il est bon alors de voir ce genre de film, peut prétentieux mais avec un discours. Même avec un récit outrancier à tous point, c'est une bonne façon de divertir tout en attirant le regard sur un sujet et de demander des droits. Mais surtout de le faire avec rire, car c'est ainsi que ça peut bien mieux marcher. Car la où les différences présupposées sont nulles et infimes entre peuples. Ce ne sont que des querelles de voisinage.


mercredi 8 décembre 2010

Les coups de langue

Le fait d'habiter dans un état ou une région où il y est aux minimums deux langues nationales, doit se voir comme une richesse, et non un problème. C'est un avantage de pouvoir apprendre et ainsi s'exprimer dans deux registres de langues, qui sont à voir comme des outils. Tel que l'exemple de la Belgique ou de la Catalogne, pour regarder à côté. Ce qui invite ces concitoyens à envisager les éléments, et de reconsidérer les choses de deux manières différentes, au minimum. Car ces citoyens sont constamment stimulé, invité, prier de s'exprimer pour dire la même chose de mode distinct, car avec la liberté primaire qui est celle du choix de la langue. Ce qui implique, à partir de la une polysémie toute naturelle au quotidien, une logique de pensée parallèle qui se côtoient et qui sont facilement interchangeable alors. La langue est alors un outil et à travers laquelle passe des idées, rien n'est plus facile alors de s'en servir pour faire des contresens, des jeux de mots et narguer les positions dominantes de pouvoir, par exemple.

Je base cette constation, sur le point commun entre la Belgique et la Catalogne, deux pays où le surréalisme a fait école et est réputé pour ça dans le domaine artistique. Ce n'est pas innocent à mon sens, cela vient du fait du choix de l'expression, qui ne se retrouve pas bloqué à un seul moyen d'expression, mais des deux déjà à la base. Et ouvre ainsi, la base pour une liberté plus grande par la suite.

lundi 6 décembre 2010

La croyance, c'est déjà de la fiction

J'ai eu cette idée, telle une citation il y à peu, son explication et son interprétation peuvent en rester la. Je la développerais dans la partie commentaire, pour de plus ample précisions.

Le risque et le Star-system.

Lorsqu'un réalisateur réussit un film avec des acteurs méconnus, qui servent son propos, tout le mérite vient alors à ce dernier et il a réussi son entreprise de la manière la plus éclatante. Il a fait de son film une réussite, car il est parvenue à cristalliser ses idées littéraires, ou en adapter pour servir une histoire et un propos. Il tient une logique, que ceux qui la servent ont le loisir et l'opportunité de concrétiser. Si au contraire, le film est bon est dans lequel joue un ou plusieurs acteurs ou actrices connues, tout le mérite revient au(x) protagoniste(s).
On ne se souvient plus du nom du réalisateur. Même si le film est moyen, souvent on dit de lui qu'il est sauvé par la partie artistique du long métrage. Il est intéressant alors de constater dans cette dynamique, l'enfermement de certains acteurs dans des rôles types ou qui se ressemblent beaucoup ( ex : Meg Ryan en amoureuse citadine, Tommy Lee Jones en flic ou Ranger désabusé, Audrey Tautou en post -Amélie, Richard Sammel en nazi, Romain Duris dans le passage de l'adolescent à la vie adulte, ...).


Ceci part de l'intuition mais surtout de la réussite, qui parfois ne tiens à rien concernant le rôle à jouer, que l'acteur à incarné et reste alors dans ce moule. Avant ce grand succès et cette reconnaissance public, il ou elle a dû se mettre au service d'une idée, qui malgré tout chez le spectateur l'enfermera dans ce rôle.
C'est donc un des principes fondamentaux du cinéma commercial à travers le monde. Repris alors depuis dans les séries, qui compte les acteurs ayant réussi pour attirer autant les capitaux que les spectateurs. Pareil dans le monde du football, où des clubs moyens appellent des vieilles gloires du ballon rond, ou des joueurs médiatiques. Principe qui n'est pas remis en cause dans le monde du spectacle, pour faire parler de lui.
Parfois, pour rompre ce cercle, l'acteur avide de nouvelle expérience, remet en jeu son image, à travers la vision talentueuse d'un nouvel auteur et le sert lui à présent pour s'exprimer.

dimanche 5 décembre 2010

SECRET STORY

Si le cinéma, dans son explication la plus structurée à travers une logique se veut un moyen d'expression, par lequel se développe donc une certaine forme de langage. Et dans lequel s'exprime à travers le montage d'images animées, qui elles à leur tour leurs buts et donc de signifier et générer du sens par ces dernières.
Donc, à partir de ce fait, extrapoler ce phénomène à la littérature, moyen d'expression le plus vieux et connue du monde de représentation. Celle-ci serait aussi donc une forme de langage, à travers l'utilisation savante de la rhétorique, pour créer du sens constamment et du signifiant.
Dans les deux cas présents, à ma connaissance pour exprimer des idées et des sentiments, que ce soit de nature nouvelle ou de nature qui se renouvelle.
Cet état de fait ne connaît alors ni mode, ni académisme, ni schéma préétabli de sens. Il réinvente, même si c'est en se basant sur des influences claire et notoire pour les dépasser par la suite.

vendredi 3 décembre 2010

NABE & MELENCHON


 S'il y a bien un mot qui puisse unir et définir ces deux personnes, c'est bien celui de populiste, selon ce qu'on peut entendre à leurs sujets. Néanmoins, derrière ce terme aussi vulgaire que noble parfois, sous lequel on les englobe ils s'imposent de par leurs bravoures. Ils ont une qualité qu'on ne peut pas leurs reprocher, autant celle-ci est grande et vise un but radical. Ceci dans leur domaine respectif, que ce soit là dans le monde littéraire et de la culture ou du politique et de ses aboutissants, les deux sont les grands et féroces critiques de nos temps, sur leurs domaines de compétence. Bien qu'ils fassent partie du système, ils le conspuent sans mâcher leurs mots et parviennent à une féroce conclusion. Qu'ils basent sur une analyse structuré, logique et un rejet d'un système de pensée ou de valeurs actuelles. Ceci sur un temps parfois familier ou agressif, mais celui-ci va de soi avec le message, on ne peut faire une charge en chuchotant, elle se doit d'être radical, autant que son propos. Après ceci peut sembler bas, facile, populiste au final donc, il n'y a qu'un pas.

Les plus fidèles de ces deux sont les gens issus de la marge à bien regarder, ceux déçus de la littérature et de la politique de gauche, qui veulent changer de point vu, car l'opposition et l'offre de renouvellement sont trop faible par rapport à la culture dominante. Ils font tous deux la paire, ils sont bon client des plateaux de télévision, car ils sont connue le résultat probant sur l'audimat de leurs saillies, leurs discours et protestations sont bon client, donnent à polémique, elle pourrait se noyer dans le flux tendu télévisuel mais parvient néanmoins à attirer l'attention des spectateurs. Il est donc salutaire d'avoir des personnes, au détriment de leurs images et de la bonne conscience, qui s'expriment parfois de façon virulente et qui se révoltent sur un statuquo et le remettent en question, rien n'est plus sain que de remettre en question un modelé pour tenter de l'améliorer par d'autre concept et idées, encore mieux s'ils sont dû côté de la créativité et de l'alternance.
De ce fait, du parallèle entre ces deux personnes, ils ont autant leurs reflets du coté de la politique de droite et la doxa littéraire, ceux qui tirent le pouvoir et l'esthétique dans ses ultimes et pires retranchements. Je citerais comme exemple, Alain Soral ( ayant attaqué les deux cités, d'ailleurs), Alain Finkielkraut, Marine Le Pen, Nicolas Dupont Aignan, ...
Eux ne se gène aucunement de faire du populisme, qui marche malgré tout, sur une réduction du champ des possibilités, en offrant un constat simple mais logique juste bon à se renfermer, et non à l'ouverture.

mercredi 1 décembre 2010

Un baiser s'il vous plaît.



 J'avais assisté il y a un certain temps de cela à la projection du film " Vénus et Fleur ", d'Emmanuel Mouret. Avec la venue amicale de celui-ci en voisin. J'avais était surpris alors de sa grande timidité, surtout envers l'auditoire composé d'étudiants et de futur collègue cinéastes, amies ou rivaux, selon ses propres mots. Dans ses manières déjà et dans son comportement, il y avait déjà quelque chose de très touchant. Plus personne, il me semble ose être timide. Ce film n'est pas son meilleur mais s'inscrit bien dans son style. J'y avais posé la question si à travers la légèreté du ton, à savoir les amourettes de jeunes filles et leur volonté de connaitre l'amour, n'y a-t-il pas un discours plus profond sur le sujet. Élément qu'il m'a confirmé à travers sa réponse, il est toujours chose plus aisé et facile de parler sous couvert de fraicheur, même si la conclusion est dure au final. Fait qu'il semble confirmer à travers sa personnalité et son style à travers vos films.

Le film dont il est à présent question, " Un baiser s'il vous plaît " confirme cette progression et sa maitrise. Il est à noter que derrière l'apparence d'un film qui au premier abord semble pompeux, bavard et un sujet revu, il n'en est rien. Tout d'abord à travers le langage cinématographique dans lequel le film se trouve; il y a trois histoires qui s'imbriquent dans la narration, sans pour autant être des sketchs et casser la linéarité. Ce sont des histoires dans l'histoire. Ensuite, chose dans laquelle Mouret fait mouche, c'est dans un registre longtemps ignoré dans nos contrées depuis Tati et Étaix, qui est le burlesque. Mouret s'en sert dans le cadre du film d'amour, il fait de son film un film burlesque, basé sur le ridicule que peuvent être par moments les situations amoureuses. Il joue également avec le drame, il en va de soi dans ce domaine, mais c'est le facteur comique des situations qui est poussé par moments par les protagonistes à travers leurs manière. Dont Mouret lui-même, en grand nigaud séducteur et victime de la passion, à la fois acteur et réalisateur donc, il se fait verbe de son écriture ainsi.
Il devient donc un film comique caché derrière une histoire d'amour, qui le plus souvent du temps, penche vers le drame, plus ou moins ennuyeux. Avec dans ce cas précis, du comique de situations, où ces dernières sont absurdes parfois, aux limites du grotesque même par moments.Dans cette optique de narration, de genre entrecroisés, Mouret réussi quelque chose d'épatant. De poser les limites de sa fiction irréelle, mais qui est  si proche du vécue, très bien fait et écrit. Ainsi il donne l'impression en somme que tout est risible car humain, sujet à une interprétation de la part des participants de ce jeu, et comme le thème du relationnel passe évidemment par le subjectif, il ne peut être alors de nature claire, évidente, solide, futile et abstrait uniquement.
le décalage s'installe entre ce que croit l'un et l'idée de l'autre, son interlocuteur. A force d'explications et de conclusions, les idées mêmes les plus saugrenues prennent vie et corps. Ce n'est pas le récit de passions effrénées, sans logique quelconque, c'est juste le récit froid et logique des émotions des participants. Comme les cours de maths de Nicolas, ou l'explication d'équations que fait au téléphone la prostituée  à laquelle il va rendre visite.

Dans cette farce qu'est l'amour et que retranscrit si bien le film, il y a une correspondance filmique étrange à travers la présence de Stefano Accorsi. Lui qui à jouer dans les films " Juste un baiser" et " encore un baiser", qui sont des films grotesques sur le plan vraiment des clichés, des  stéréotypes et conformiste sur le couple en Italie. Ici étrangement c'est lui qui souffre et ne fait pas souffrir, à l'inverse de son rôle dans ces pantomimes. On dirait alors que c'est donc la trilogie du baiser, ce qui rend étrange la correspondance et le saut de style qualitatif à travers la figure tutélaire de cet acteur.

jeudi 18 novembre 2010

NOVA FAIT SON CINEMA

  Playlist ou figure la plupart des morceaux de la compilation des thèmes sélectionnées dans le disque de l'émission " Nova fait son cinéma", par Nicolas Saada. Lorsque ce dernier travaillais alors à Radio Nova et s'occuper de faire découvrir aux auditeurs des bandes originales de films, autant rare que précieuse. Certaines d'entre elles ne sont pas sur Youtube, ou ce n'est pas le thème exact et je les ai donc remplacés par d'autres travaux du compositeur en question, ou par un extrait du film ou elle est jouer.

Morceaux différents :

2 - Theme for Three au lieu de Wait until Dark.

3 - Don't blow it de  "Solaris", au lieu de What he Gonna say ? de " The Limey".

4 - Même titre et même auteur, mais film différent. "The Egyptian" au lieu de  " 5 fingers, Cicero".


6 - " Le Doulous" au lieu d" Alphaville".

8 - End theme, par main theme.

13 - The plant, par main theme.

18 - Oodeiri par Yojimbo.

20 - Prelude to odds, par main theme.

21 - L'incario, par main theme.

23 - "Main Title / Set Fight With Chuck Norris". Au lieu de the Wet Spot.


" Et le film commence comme ça ??
  Non, il commence comme ça."
    
 8 ½, Federico Fellini.


dimanche 7 novembre 2010

No need to you to talk


Gene Sheldon, voici un nom qui ne dit rien du tout à personne. Mais le personnage qu'il a longtemps incarner lui oui, tout le monde s'en souvient, avec nostalgie le plus souvent. Ce fut l'interprète de Bernardo, le domestique sourd muet de la série de Disney "Zorro". Ce type est un génie, peu de doute la dessus, de par son talent dans sa forme de s'exprimer sans un mot, malgré avoir tout l'usage de la parole. Tout le monde se souvient de lui alors qu'il na jamais prononcer un seul mot a l'écran. Sa vocation était d'être un comique muet à la base, faisant de la pantomime son registre et par cet art totalement désuet, exprimer ainsi par le seul regard, avec une science des mouvements exprimant alors toute sortes d'émotions. Le même art qu'exercer Charlie Chaplin et Harpo Marx, à leurs débuts, et qui ont été ces deux grands modèles. Comme ces derniers était fort connue par la suite, il resta alors des documents d'eux attestant de leurs grand talents. La pantomime est un art du spectacle qui alors durait l'espace de la représentation, et ou les caméra ne voulaient ou ne s'intéresser guère alors, pour le peu d'intérêt visuel que cet art pouvait susciter, surtout à l'heure du spectacle musical, dans tout ses largesses. Sheldon était également un musicien doué, qui plus est, et il combiner alors les deux arts dans un spectacle alliant la musique au rire.

On peut trouver sur internet certaines de ces prestations sur Youtube, au fait son nom est Gene Sheldon.






lundi 1 novembre 2010

Les bêtisier des films de Jackie Chan sont souvent meilleurs que le film en lui même



Dans les films ou joue Jackie Chan et avec pour mot d'ordre la bagarre et la comédie, il est pour habitude que ces derniers finissent avec le bêtisier en accompagnement du générique final, avec les participation artistique et technique du film. Ceci que ce soit pour les films qu'il à eu fait en Chine ou aux États-Unis. Ainsi c'est devenue au fil du temps une habitude, une marque de fabrique, un moyen également de rire encore un peu grâce aux chutes des rush qui la sont exploitable.

Jackie Chan est l'acteur sympathique, drôle, qui veut aider tout le monde dans ses films, il devient alors juste un archétype, c'est pourquoi ces bêtisiers sont si intéressant à voir. Les méchants, ceux qui poursuivent ou tenter de battre Jackie deviennent l'instant d'après leurs meilleurs amis, tentent de l'aider quand ce dernier se fait mal ou rigole avec lui lorsque il se trompe. Les acteurs ou actrice asiatique, avec en général une expression livide ou dure explosent de rire alors. Lorsque Jackie tentent ces acrobaties des plus périlleuse et qu'elle ne sortent pas bien, le spectateur à peur pour lui, il redevient humain et mortel alors. Comme si ça peut rassurer le public de ses prouesses techniques au fil des années qu'elle ont besoin d'entrainement et de chance parfois pour qu'elles sortent bien. Elles en deviennent malgré tout comique, comme scéne de comique de situation, certes involontaires, mais alors il devient digne héritier de Buster Keaton ou tout autre comique burlesque, jouant ainsi avec le danger et démontrant toute sa bravoure au péril de sa vie pour la gloire à travers les exploits réalisés.


dimanche 31 octobre 2010

Colore le monde



 Dario Argento lui aussi à eu droit à la fois à un hommage à travers ce clip de Primal Scream, mais aussi à être réadapté par son style si particuliers dans ce dernier, pour ne pas dire piller même. Les idées du réalisateur transalpin sont le plus souvent d'ordre esthétique, afin de générer des ambiances si particulières et qui est le dénominateur commun de son style, car elle sont mise au servie du récit de ses long métrage. Ceci que ce soit dans la hiérarchisation de ses plans, de son sens esthétique soigné et de la grande mise en scéne, que celle-ci soit d'ordre des mouvements de caméra ou picturale à travers l'utilisation et le soin de la lumière. C'est alors presque normal que son style baroque soit présent dans le format visuel de la promotion musicale, afin d'en tirer meilleur partie.



Ici Scissors Sisters s'inspire autant d'Argento que de Jodorowsky. Ce n'est quasiment plus un vidéo clip, étant donné que le groupe n'est pas présent en soi. Mais un petit film, tel un trailer complet d'un long métrage fortement symbolique et hypnotique au final. Bien que celui-ci regorge de beaucoup plus de plan et de signe que le dernier. Il va dans le sens de la surexposition de signes qui ne donne plus aucun sens, hormis celui de la l'esthétique à l'état pur, dénuer de contexte.

vendredi 15 octobre 2010

La symbolique sexuelle au cinéma, à travers 3 exemples

De tout temps, le non dit est parfois plus important que ce qui est montré, cité ou dit clairement. Le fait de le cacher, occulter et évoquer le motif principal vient au final à le nommer, ceci de manière plus ou moins fine selon son auteur. La censure et la morale d'autrefois donnait du jeu et de la matière à inventer pour les cinéastes, afin de la contourner et d'aller plus loin par moment dans la symbolique. Alfred Hitchcock s'amusait antan à faire passer un trains dans un tunnel, ceci pour imager une nuit d'amour entre les deux protagonistes. D'autres cinéastes appellent d'autres types d'images mentales afin de faire le lien.


El, Luis Buñuel.


Motor Psycho, de Russ Meyer.


Le clan des Siciliens, d' Henri Vernueil.

mercredi 6 octobre 2010

Le grand écart

( Article dans son intégralité, ou peu est à rajouter.)

Une rencontre assez improbable entre Jonas Mekas et Martin Scorcese était programmée à Pantin, dans le cadre de cette rétrospective. La visite bien réelle du premier au second, alors en plein tournage du film Les Infiltrés, s’est déroulée à Boston, alors que Notes on an American Film Director at Work : Martin Scorcese était programmé dans le cadre de la rétrospective « New york vs New York. » Voici pour la toponymie.

Une belle étrangeté se dégage de ce film de Jonas Mekas, une rencontre entre deux esthétiques et deux personnages qui n’occupent pas, c’est le moins que l’on puisse dire, la même place dans le champ cinématographique. Si l’œuvre de Scorcese est peut-être et même sans doute une sorte de journal intime, on ne peut pas dire qu’elle partage grand chose avec celle de Jonas Mekas : images « artisanales », marginales et fragiles pour l’un, cinéma certes indépendant pour l’autre, mais riche, spectaculaire et puissant. Mais c’est tout l’intérêt de Notes on an American Film Director, l’instauration d’un dialogue entre deux régimes d’images qui ne sont pas faits pour se rencontrer. Pour beaucoup, il s’agit d’images d’images ; ces scènes et ces personnages, dont la star Léonardo Di Caprio, de Scorcese contenues dans un film de Jonas Mekas, on peut dire que ça ne manque pas de sel. Puis surtout, cette manière qu’à la caméra du second d’être aimanté par le combo par lequel Martin scrute avidement, exalté comme un gosse par un nouveau jouet, sa belle machinerie bien huilée.

Mais Notes on an American Film Director n’est pas composé que d’images d’images. D’abord parce que le réalisateur d’origine lituanienne fabrique d’autres images, les siennes, à partir des images d’un autre, notamment en y intégrant la mélancolie et la gravité d’un Concerto pour violon de Bach. Mais ce n’est pas l’essentiel. Pris dans la folle dynamique centrifuge du cinéma de Scorcese, la caméra rejoint parfois le centripète. En effet, elle s’attarde parfois sur la périphérie des choses, sur ce qui ne sera pas contenu dans Les Infiltrés, ni dans aucun film du réalisateur de Taxi Driver. L’appareil quitte alors la lumière artificielle des réflecteurs pour aller à la rencontre d’une autre, naturelle celle-ci, il se promène à la surface des vitres brisées et fatiguées d’un hangar désaffecté, le long de fils électriques. Ici, Jonas Mekas rejoint son cinéma, compose son film ; celui d’un infiltré en territoire certes non hostile, mais étranger.

Arnaud Hée et Camille Pollas.



LE MEPRIS



La pertinence d'un artiste est souvent subjective, elle est souvent valoriser selon l'œil du spectateur et de son niveau socioculturel. Mais quand celui-ci combine des stars au service de son œuvre, les auto-références ironiques, un discours engagé qui lui se répercute encore de nos jours de manière étonnante. Mais avec également une sémiologie propre et des idées de montage, on ne peut que saluer le travail.

jeudi 30 septembre 2010

AUDITIONS

Dans le cadre du cinéma américain et plus précisément pour les blockbusters en général, se font des bouts d'essai en pré-production. Avec divers acteurs pour incarner le même rôle. Par la suite, ces derniers sont montrés à tout un tas de gens de la production pour choisir le bon. Celui qui plait le plus ou qui incarne le mieux le personnage est garder alors. Après on ne s'imagine pas en tant que spectateur, que le personnage ai pu être interpréter par un tout autre acteur, même on peut venir à douter de la logique du choix. Qui est tellement évidente à postériori mais qui ne l'est pas forcément à premier abord. Le fait est de devoir choisir de manière la plus claire et évidente s'inscrit dans la logique du starsystem américain, afin de rentabiliser le projet financier que représente la machine hollywoodienne qu'est un film.



Kurt Russell et son bout d'essai pour le rôle de Luke Skywalker, pour Star Wars. Sa carrière aurait était surement tout autre si il avait était retenue pour la trilogie. Néanmoins, ces dont d'acteur saute aux yeux, il sait jouer et incarner n'importe quel rôle à la perfection. Cette scène rappelle terriblement le dialogue de Death Proof au bar des jeunes hommes en rûte. Que ce soit avec ce même ton et cette verve juvénile, en présence justement de Kurt Russell pas loin.


Encore dans l'écurie Spielberg - Lucas, ici Tom Selleck pour le rôle d'Indiana Jones. Il ne peut se défaire de son image sympa de Magnum pour un long métrage.


Eric Stolz devait jouer Marty Mac Fly dans la trilogie également de Back to The Future. Il est notamment connue pour son rôle dans Pulp Fiction, en tant que dealer du personnage de Vincent Vega, joué par John Travolta. Le réalisateur, Robert Zemeckis lui aussi à du se plier à son exécutif à deux têtes afin de faire le choix d'appeler Michael J. Fox, ceci après cinq semaines déjà de tournage en remplacement de Stolz. Le duo qu'aurais composer ce dernier et Glover, père et fils dans la série si ils étaient tous deux retenue, aurait rajouter un brin de folie dans cette saga un peu trop propre et lise qu'elle est devenue.


Leslie Nielsen, jouant un romain avec de la laque. Un anachronisme de plus à ce film aurait été le comble !!
 

jeudi 9 septembre 2010

L'influence esthétique de John Carpenter dans le vidéo clip.


Le groupe Français Zombie Zombie refait dans son clip une version de " The Thing" en jouet. Ils continuent dans cette voie, avec très prochainement l'édition d'un maxi de versions de Carpenter.


Armand Van Helden. Le principe de " They Live" est repris dans ce clip sur de la house music en guise de message subliminal. A savoir après si c'est ironique ou sérieux.


Toujours le principe des lunettes pour Bad Religion. Cette fois-ci l'inspiration sert un autre propos.

mardi 17 août 2010

MINA VAGANTI ( le premier qui l'a dit).



Les deux titres ci-joints de ce film non rien à voir ensemble mais révèlent bien sa double ambiguïté au final. Mais aussi la bêtise des distributeurs au moment de choisir un nom à l'étranger, comme le souligne le personnage du fils dans le film d'Almodovar, " Tout sur ma Mère".
"Le premier qui l'a dit" révèle bien le sens du film, son coté comique de situation et toutes les possibilités qui lui sont offerte grâce à ce registre. Le titre original lui, "Mina Vaganti", signifie bombe à retardement et son sens est bien expliqué dans le long métrage, sur le fait de garder des secret qui ne peuvent le rester et dans le fait de s'assumer. Celui-ci tire beaucoup plus vers le registre du drame mais qui est couplé à la perfection avec la comédie dans la seconde partie du film.


Tommaso est un jeune homme qui retourne chez lui pour les vacances, dans le sud de l'Italie. Il compte révéler son homosexualité et son envie d'être écrivain à sa famille, qui eux gèrent une fabrique de pâtes et voulaient l'intégrer dans la tradition familiale. Il en parle tout d'abord à son frère, qui lors de la tentative de son discours le coiffe sur le poteau et le devance en clamant lui le premier son homosexualité, ceci lors d'un repas en famille. Tommaso devient alors le "seul" espoir de cette famille traditionnelle, dont il va tenter de s'accommoder un temps. Par la suite viendra mettre à mal ces plans et le faire prendre conscience de ce qu'il est ces amis de la capitale, avec leurs différences et dans le fait de s'assumer.
Cette dernière partie est la plus réussie du film. Tout le comique de situation que peut générer les différences entres les amis de Tommaso et sa famille explose lors de leurs confrontation. Surtout sur le fait de jouer à être normal pour tout le monde; de beaux jeunes hommes "normaux" pour les folles de la ville pour paraitre et des parents aimant et ouvert qui les recevaient comme tel.

On peut facilement voir à travers ce film une certaine critique de la part du réalisateur Ferzan Ozpetek. Ceci envers l'Italie d'aujourd'hui, qui plus est de la part d'un étranger, donc plus critique peut être. Que ce soit envers l'Italie contemporaine, héritière del Cavaliere, des traditions les plus ankylosés ou encore des fantômes d'autres cinéastes ayant évoquer la petite bourgeoise transalpine sous diverses formes et genres. Malgré tout ça, le film reste une comédie d'auteur, avec un partie pris de traiter un sujet, tel que l'homosexualité sur fond de comédie et de drame. Cependant le trait est léger dans le traitement, du sujet et de ses problémes, ça reste sur le ton de la comédie. Avec également comme principaux atouts des chansons d'amour et de superbes paysages du sud de l'Italie, pour contrebalancer son discours.

Au final, le film est simple et beau sur un sujet compliqué et dramatique, la réside tout le charme du film.

lundi 5 juillet 2010

le miroir au cinéma à travers quelques exemples.

Le fort pouvoir symbolique du miroir en tant qu'instrument à toujours fait partie du cinéma en tant que recours, à la fois narratif et esthétique. Il est à la fois synonyme d'amalgame pour le protagoniste et de connivence avec le spectateur. Ceci de par le fait de ce que en tant que spectateur l'on constate à travers, et porte à mal ce que croit savoir le protagoniste et notre croyance sur ce que nous voyons de l'autre coté. Nous voyons ainsi quelqu'un regarder un support qui reflète une image dans laquelle nous regardons nous même à la fois.



Partie 1

Dans le cinéma comique :


Max Linder a été le premier à utilisé le miroir avec un but comique dans le cinéma muet :



Par la suite, le sous-estimé Charley Chase fit de même :



Mais la scène la plus connue est celle-ci, des Marx Brothers dans "Duck Soup". Elle atteint un degré de réussite et d'ingéniosité très grande :



Bien que cet exemple soit issue de la télévision, elle entre dans la catégorie dites "scènes de miroir", de par sa filiation avec les autres. Elle en est héritière et lui rend hommage. Dans cet épisode de "X Files", Mulder se retrouve dans le corps d'un pauvre type travaillant dans la zone 51:



Ce n'est pas une scène de miroir à proprement parler, mais elle est tout comme. Elle s'inspire aussi des exemples vu précédemment, mais s'en dégage pour en faire un numéro comique, dans l'excellent et unique " The Pink Panther" :


mardi 15 juin 2010

STEAK, de Quentin Dupieux.




Steak, est un film de Quentin Dupieux. Il fait de son long métrage avec son titre banal et peu évocateur, voir proche du néant, une œuvre absolument rare et fascinante dans le cadre du cinéma Français contemporain. Il faudrait le placer dans un axe du cinéma Français différent de ce qui se fait, il serait à mettre en relation alors dans une tradition de cinéaste/auteur différent, comme par exemple Baxter de Jérôme Boivin, ou les films de Délepine et Kervern ( Groland ) notamment. Proche donc du cinéma Belge de par son point de vue lent et artistique , et de sa volonté aussi de vouloir faire un cinéma différent. Il fait du bien à la production de cinéma national, de part son partis pris. Il ose mélanger le film dit d'auteur avec le style comique. Pas de champ contre champ ridicule qui coupe la dynamique des plans, ils durent et prennent sens. Bien que l'on puisse sentir les influences multiples auxquels le film s'abreuve (Lynch, Cronenberg, Kubrick), il n'en reste pas moins un objet original dans son traitement et dans son approche du style comique, qui celui-ci est à froid et sans aller dans le sens de l'évidence qu'implique le duo comique ici présent.

Tout les plans dans le long métrage ce tiennent, avec leurs propre logique d'énonciation. Ainsi ils prennent leurs temps ou à l'intérieur de chacun d'entre eux, l'action prend place et le duo "Eric & Ramzy" mettent leurs pattes de comiques. Le film tiens la un coté décalé. Surtout de voir catapulté dans ce cauchemar parfait et lisse Eric & Ramzy, et le rend vraiment étrange. Ramzy joue tout le long un type insupportable et Eric fait très bien le benêt. Ce buddy movie à des allures donc surréaliste, mais ce duo en devient lunaire alors, tel le clown blanc et l'Auguste de la piste de cirque. Qui celui ci est autant d'ordre visuel que dans le fait si particuliers qu'est le leurs de blagues absurdes, dont ils sont les rois et rappelle leurs début avec "les mots".
A noter la participation de Sébastien Tellier, comme partenaire loufoque d'Eric dans la dernière partie du film. Voulant faire à tout pris partie de la bande des Shivers. Qui sera aussi le sujet principal du thème de la chanson de Sébastien Tellier, et dont il signe une de ces meilleures chanson, qui plus est en l'ayant amener à l'Eurovision.

vendredi 7 mai 2010

You can't always get what you want.





Voici deux scènes de deux films différents mais qui sont en tout point similaires. Tout d'abord elle sont issue de films sortie avec peu d'écart entre eux, et reflète bien ainsi une mentalité propre à son temps. Et également ou le protagoniste n'a que faire désormais de paraitre ou de posséder. Il veut quitter son travail qu'il l'aliène et souhaite profiter du système qui l'a tant souillé. Une des deux vidéos et par la conséquente plus violente que l'autre, à vous de dire laquelle.


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samedi 17 avril 2010

"Il n’y a pas de solution car il n’y a pas de problème. " (Marcel Duchamp)

Dans le cinéma, le principal inconvénient dans la mise en scéne correspond à la durée de celle-ci. Elle doit être relativement courte afin que le spectateur ai saisie de quoi il s'agit dans un laps de temps, qui est conventionné avec le scénariste ou le réalisateur. Les autres arts figuratifs n'ont pas ce problème la. Un livre se lit sans compte à rebours, intrinsèquement de sa qualité. Une photographie s'apprécie un instant et donne à réfléchir, par exemple. Le cinéma lui déjà en tant qu'objet animé laisse entrevoir le final de son discours. Pour ce faire, l'idée de fin doit prendre corps dans l'esprit de son créateur et doit servir son propos. Mais celui-ci ne correspond à aucune règle préétablie. Que ce soit une fin allant dans la continuité de la narration et qui s'impose. Mais sinon elle peut être un élément de surprise avec le public ou même d'incompréhension, dans le sens qu'il peut générer. En voici quelques exemples à travers différents genres.

- Final de film ouvert :


" Il y à deux genre de types dans la vie..."
Final ouvert du "bon, la brute et le truand", avec le mémorable Tuco et Blondin.



Final de "In the Mouth of Madness", Le protagoniste se voit lui même dans le film que nous venons de voir.



- Besoin d'un Happy end ??


Final de "Risata di Gioia". La comédie à l'Italienne.


Final impressionnant de "Mulholland Drive", qu'importe alors le sens. Celui-ci correspond à vous de le mettre, l'émotion elle viens toute seule.

lundi 15 mars 2010

Ode à Dick


Hervé Forneri de son vrai état civil, devenue à l'âge de quinze ans Dick Rivers est un personnage.Tout une icône avec sa légende propre qu'il à su forger au fil du temps.


C'est le trio qu'il à composer de façon séparer mais unis par le même mouvement musical avec Eddy Mitchell et Johnny Hallyday, avec lesquels il à transposé la musique et le modèle du rock'n'roll en France à ses débuts. Ces trois ont commencé par passion et ont fonctionner par mimétisme avec des modelés préétablie et déjà vue de l'autre coté de l'Atlantique et de la manche, mais dans une variante à la Française. Johnny fut tout d'abord le sosie, le clone de James Dean, avec son physique, sa timidité et son regard presque vide pour le Belge. Son réfèrent est vite partie pour inscrire sa légende, alors que Johnny à entretenue la sienne depuis fort longtemps. C'est bien d'une transposition d'un modèle qu'il est question alors. Si l'on doit encore comparer Johnny ne fait que de la variété désormais, une version moins midinette que l'a eu fait Claude François. Ces seules vrai chansons rock sont alors comme celle du chanteur à paillette, des traductions de grands hits Américains mise à la sauce Française. Alors que Dick Rivers voue son admiration et culte à Elvis, dont il prend son nom artistique d'un des personnages au cinéma du King. Malgré tout, au fil du temps il prendra un virage vers le Johnny Cash à la Française. Plus sombre et mélancolique dans le regard qu'il porte sur l'amour, la vie et sur lui même. Il resta tout comme lui droit dans ses santiags pour faire du rock, avec ses influences qui puissent autant dans le blues et dans la country.

Il est également à l'image, quoi que plus sérieux d'Alice Cooper, mais tous aussi délicieusement anachronique dans notre époque actuelle. Tous deux vivent deux manières différente de voir le rock, alors qu'ils ont tous plus deux soixante ans passé. Mais soit dans un registre plus grave pour Dick et toujours aussi juvénile pour Alice. Ils ont aussi en commun d'avoir un état civil banal et voisins presque, Forneri donc pour le Niçois et Vincent Furnier pour Alice Cooper, natif de la Nouvelle Orléans. Cette façon qu'ils ont de partager et de vivre le rêve Américain à travers leurs musiques est particulière. Toujours vêtue de noir presque ils la porte au limites, de ces codes esthétiques des fois jusqu'au ridicule à travers le fait de pousser les codes de leurs style mais ceci sans regrets ni calcul préalable de leurs parts. Avec leurs gueules marqués par le temps, à être toujours sur scène, se moquant des modes et restant droit dans leurs styles ils sont resté dans la continuité malgré les possibilités évidente de se répéter par moments dans un creux artistique.

Times New Roman


Tout mouvement artistique novateur se doit de passer tout d'abord par le stade de la théorisation, avant que celui-ci ne soit reconnu par ces contemporains, en termes de référence à celui-ci.

Ceci en premier lieu de sa période et si il subit une transposition à un autre forme d'art, il n'en est que mieux pour sa reconnaissance. Beaucoup de mouvements artistiques sont née dans le cadre de la littérature, avant de s'adapter à d’autres formes d'arts et de représentation trans-artistique. Qui pourra donner vie et code à ce courant précis par la suite de son histoire.

jeudi 4 février 2010

LES NAZIS AU CINEMA EN 2009.



Cette réplique est celle bien entendue du Nazi dans le film " OSS 117, le Caire nid d'espions". Elle semble anodine dans le flot de réplique drôle de ce long métrage, mais elle révèle bien un état de fait. Car elle est d'une simplicité désarmante de part sa grande logique. Les Allemands sont toujours les méchants des films d'antan et parfois même de nos jours, sans que rien n'y puisse quasiment changer cet état de fait. Tel une condamnation à chaque fois que leurs passé leurs fassent défauts. Ceci jusqu'au prochain état ou peuple ayant suivi une logique criminelle qui intéresse alors les médias contemporain.

Voila ce que je regrette parfois alors à la vision d'un film sur le sujet, lorsque le nodéme de ce dernier vient d'un évènement plus ou moins passé et ayant un rapport avec le nazisme. Celui-ci devient la raison même du film, son explication logique et le porte ainsi sur ses épaules. Il en justifie alors le mal qu'il génère autour de lui et tout les méfaits.

Comme de cette histoire récente on pouvait raisonner, agir, interagir encore de nos jours afin de comprendre ou de faire évoluer les mentalités. Parfois même il semble que des justifications soit à apportés afin de mettre un sens au actes les plus inconcevable de l'histoire récente, pour dans un sens lui donner une logique, de par le manque de romantisme et d'idéal dont à manqué le conflit le plus sanglant de l'histoire. Il est bon donc de revenir sur celui-ci à travers la fiction et ces différentes parcelles alors. Il sert de réserve à des histoires de fictions n'ayant aucun rapport avec l'histoire d'ordre scientifique parfois. L'année 2009 nous à fournit plusieurs exemples dans ce domaine, avec une forte participation nationale sur le sujet.



" Inglourious Basterds", USA. Exemple vu auparavant dans ce même blog. Le fantasme uchronique de Tarantino.



" L'armeé du crime". France. Avec la même base quasiment, c'est l'antithèse de l'exemple précèdent. Guédiguian fait preuve de rigueur historique et de volonté de souvenir de mémoire des actes héroïques de la résistance composé de juifs luttant pour la France.


" Dead Snow". Norvège. Le contexte historique n'est que le point départ de cette histoire de zombie Nazi dans les fjords, l'histoire flirte avec la série Z et Jean Rollin. L'humour et le gore permettent d'en rire. Comme l'illustre une réplique d'un des protagonistes a un autre, après s'être fait mordre par un nazi zombie et craignant d'en devenir un à son tour; " ton grand père n'était pas juif ?? Tu crois pas qu'il vont recruter quelqu'un de moitié juif ??".


" La Rafle". France. Mélanie Laurent rempile après Inglourious Basterds et Indigènes dans un éclaircissement de l'implication des autorités Françaises dans le cas de la rafle du Vel' d'Hiv.



" OSS 117, Rio ne répond Plus". France. Vu également dans ces colonnes. Les nazi sont la bête noire d'OSS 117 dans cette comédie ou il fait bon de rire du grand méchant loup.


"Les insurgés". USA. Le film Hollywoodien vantant la résistance.
N'ayant pas vue ce film, je citerais la critique de Télérama de Cécile Mury pour en parler et en guise de conclusion de cet article :

"il s'agit plus de donner l'héroïsme en spectacle que d'approfondir une quelconque analyse historique. L'enluminure hollywoodienne se marie mal, c'est peu dire, avec la gravité du sujet."



mardi 19 janvier 2010

OSS 117, Rio ne répond plus.


Ce volet d'OSS 117 commence se situe la meilleure partie de " la Panthère Rose ", film réalisé en 1963 par Blake Edwards et premier d'une longue série : dans un chalet en Suisse, au coin du feu et avec la même classe incroyable. En plus d'être une référence à ce film avec Peter Sellers, il partage avec ce dernier une parfaite équation, digne des meilleurs tiercé imaginable. Le fait d'avoir un réalisateur exigeant, un acteur qui incarne littéralement son personnage et un très bon compositeur de musique à la barre. Le trio Edwards, Sellers, Mancini qui ont fait des merveilles et durant plusieurs épisodes avec leurs saga est ici composé de remplaçant idéaux, poste pour poste. Tel que son le trio Hazanavicius, Dujardin, Bource. Le dernier étant quasiment inconnue du grand public, mais il déploie toute une gamme de musique sur des ambiances différentes, qui vont à merveille tout au long du film avec brio et classe, ceci selon les différentes situations dans lequel se trouve le meilleur des agents secret Français.

Le film suit le sentier qu'a si bien tracé le premier numéro; qui est celui d'une comédie d'espionnage frisant la parodie, mais suivant néanmoins une histoire, qui est à nouveau de déjouer les plans des nazis, mais cette fois ci au Brésil et une dizaine d'années après le premier. Ceci toujours avec un soin particulier à la photographie, qui est désormais héritière des années 60, en tant que récréation historique et surtout en terme de choix esthétisant et de référence filmique. Cela au niveau d'un certain cinéma à l'ancienne et de part quelques délicates citations de films à travers des plans soignés. Le principal problème était alors le doute sur la viabilité du film étant donner le risque de se répéter. Qui est vite déjouer de part l'attachement des scénaristes à pousser aux confins le personnage d' OSS 117 et les limites de rire du politiquement correct, chose rare à notre époque, et qui est à noter.
Le seul problème s'il en est, est alors que l'histoire peine par moment à se développer par elle même, tant les situations et les gags s'enchaînent à vitesse vertigineuse et de maniéré toujours aussi drôle. Il est déjà très facile de rire du personnage si stéréotypée que fait à merveille Jean Dujardin. Mais il est toujours lieux de rire, de part de la force des situations dans lesquelles il s'embourbe. Ceci avec son comportement d'un autre temps, totalement dépassé et qui se trouve hors de propos face aux situations auxquelles il se retrouve, avec toutes sortes d'âneries qu'il peut déballer avec son aplomb si particuliers et avec l'assurance de bien faire surtout. Aussi avec son rictus, celui-ci si particulier qu'il prête au personnage. Il amène souvent à rire des situations dans lesquelles il se trouve et où il agit selon ces concepts, mais surtout peut amener le
spectateur à être choquer parfois par sa bêtise effarante, fait rare et étrange, résultat de gène et de rire entremêler. Qui est le fait d'une grande liberté de ton qui est ici déployer et totalement décomplexé de la partie artistique du film. Afin de se moquer de l'assurance de ce fossile qu'est l'agent Hubert Bonniseur de la Bath.

La production, elle est très bien tenue et s'attache également à faire de ce film un produit ambitieux sur le terrain de la comédie, tous ses aspects sont soignées. Les second rôles ne sont pas que la pour soutenir Jean Dujardin; Pierre Bellemare en chef de l'OSS est exquis, les personnages féminins sont belles et intelligentes à la fois et jusqu'au méchants nazi qui sont drôles à souhait. Tous ne sont pas juste le fruit d'apparitions quelconque et se justifient dans l'histoire. Le film est élégant dans son ensemble et ne va pas dans le sens de la blague facile et dans la répétition que peut être une suite banale, se reposant sur ses acquis et un public conquis. Il ose rire de beaucoup de situations, autant sur le plan de la blague des plus osées et même aussi avec finesse par moment, frôlant l'absurde. Une scène qui me fait particulièrement rire est celle où il tente à plusieurs reprise de se garer en créneau devant un édifice, alors que le temps presse par exemple, et qui est d'une savoureuse facture a l'ancienne. Mais aussi avec force dans ses propos et n'hésite pas à sacrifier de la sorte son principal héros, pour l'inclure dans la farce, pour se moquer de lui et de ses idéaux. Tous ces éléments portent un film très drôle, où le personnage principal est dépassé par son comportement et ce qu'il croit représenter. La formule du premier fonctionne toujours et est améliorée en somme. Pour terminer, on ne peut que vouloir désirer que comme il y a eu différentes péripéties de l'inspecteur Clouseau, il y en ai autant de l'agent OSS 117 quelque part. Voir ce type dans différentes situations, pour donner lieu et marge aux scénaristes de pouvoir s'en donner à cœur joie en devient jubilatoire à bien y penser. Même si la Panthère Rose s'est engluer dans des suites moyennes parfois, on ne peut que vouloir voir d'autres aventures avec ce même schéma en France. Des histoires tel que " OSS 117 à Bombay !" , avec pour méchant Sacha Baron Cohen et comme partenaire de jeu Florence Foresti, par exemple. Si le public suit et surtout si les films sont toujours aussi bon, autant en faire de prestigieuse productions alors. Quand les films sont si bien réussi, il n'y à alors pas de plaisir à bouder mais de soutenir et vouloir s'attacher a une démarche d'un film qui ose rire de tout et avec une grande classe dans ses manières. Un numéro 3 se situant en Afrique semble déjà en chantier pour 2012. Ce sera sûrement le dernier, malgré le sillon qu'ont creuser les différents protagonistes du succès de cette franchise, et leurs volonté affiché de s'arrêter la pour ne pas en faire trop.

Deux choses pour finir, l'un sur un caprice et l'autre sur une idée de ma part. L'histoire aurait pu faire un détour par le pays voisin, l'Uruguay. Ceci afin de pouvoir justifier entendre la chanson de Gainsbourg, " SS in Uruguay " et qui aurait coller parfaitement au film. Car il aurait été des plus à sa place dans ce contexte, de part les paroles sur les regrets d'anciens nazi exilés. Le seul regret sinon, la seule touche esthétique qui aurait amené quelque chose de plus à cet opus airait été de danser autant au rythme de la samba, qui est celle du rire et de la comédie que celui de la bossa nova, avec sa part de tristesse mêler a l'allégresse. J'aurais pris plaisir à voir cet agent secret se poser pour réfléchir. Que ce soit à l'amour, à la destiné, à son combat perpétuel contre les nazi, ces seuls adversaires à sa taille, à croire que sa bêtise vaut de défier sans cesse les vestiges de l'empire nazi. Juste un passage quelque peu triste, voir métaphysique aurait pu faire rentrer ce personnage et le film dans une direction intéressante, voir surprenant d'audace dans son registre. Comme c'est le cas assez souvent dans les films de Michael Mann par exemple; il y à comme une pause narrative parfois en son sein, où les personnages sont des plus vivants alors à l'intérieur du récit, car on les voit vivre dans le quotidien, aller dans un autre sens que celui du film leurs imposent.