The Holy Mountain, Alejandro Jodorowsky. |
Avida, de Benoît Delépine et Gustave Kervern. |
On peut trouver sur internet certaines de ces prestations sur Youtube, au fait son nom est Gene Sheldon.
( Article dans son intégralité, ou peu est à rajouter.)
Une rencontre assez improbable entre Jonas Mekas et Martin Scorcese était programmée à Pantin, dans le cadre de cette rétrospective. La visite bien réelle du premier au second, alors en plein tournage du film Les Infiltrés, s’est déroulée à Boston, alors que Notes on an American Film Director at Work : Martin Scorcese était programmé dans le cadre de la rétrospective « New york vs New York. » Voici pour la toponymie.
Une belle étrangeté se dégage de ce film de Jonas Mekas, une rencontre entre deux esthétiques et deux personnages qui n’occupent pas, c’est le moins que l’on puisse dire, la même place dans le champ cinématographique. Si l’œuvre de Scorcese est peut-être et même sans doute une sorte de journal intime, on ne peut pas dire qu’elle partage grand chose avec celle de Jonas Mekas : images « artisanales », marginales et fragiles pour l’un, cinéma certes indépendant pour l’autre, mais riche, spectaculaire et puissant. Mais c’est tout l’intérêt de Notes on an American Film Director, l’instauration d’un dialogue entre deux régimes d’images qui ne sont pas faits pour se rencontrer. Pour beaucoup, il s’agit d’images d’images ; ces scènes et ces personnages, dont la star Léonardo Di Caprio, de Scorcese contenues dans un film de Jonas Mekas, on peut dire que ça ne manque pas de sel. Puis surtout, cette manière qu’à la caméra du second d’être aimanté par le combo par lequel Martin scrute avidement, exalté comme un gosse par un nouveau jouet, sa belle machinerie bien huilée.
Mais Notes on an American Film Director n’est pas composé que d’images d’images. D’abord parce que le réalisateur d’origine lituanienne fabrique d’autres images, les siennes, à partir des images d’un autre, notamment en y intégrant la mélancolie et la gravité d’un Concerto pour violon de Bach. Mais ce n’est pas l’essentiel. Pris dans la folle dynamique centrifuge du cinéma de Scorcese, la caméra rejoint parfois le centripète. En effet, elle s’attarde parfois sur la périphérie des choses, sur ce qui ne sera pas contenu dans Les Infiltrés, ni dans aucun film du réalisateur de Taxi Driver. L’appareil quitte alors la lumière artificielle des réflecteurs pour aller à la rencontre d’une autre, naturelle celle-ci, il se promène à la surface des vitres brisées et fatiguées d’un hangar désaffecté, le long de fils électriques. Ici, Jonas Mekas rejoint son cinéma, compose son film ; celui d’un infiltré en territoire certes non hostile, mais étranger.
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Hervé Forneri de son vrai état civil, devenue à l'âge de quinze ans Dick Rivers est un personnage.Tout une icône avec sa légende propre qu'il à su forger au fil du temps.
C'est le trio qu'il à composer de façon séparer mais unis par le même mouvement musical avec Eddy Mitchell et Johnny Hallyday, avec lesquels il à transposé la musique et le modèle du rock'n'roll en France à ses débuts. Ces trois ont commencé par passion et ont fonctionner par mimétisme avec des modelés préétablie et déjà vue de l'autre coté de l'Atlantique et de la manche, mais dans une variante à
Il est également à l'image, quoi que plus sérieux d'Alice Cooper, mais tous aussi délicieusement anachronique dans notre époque actuelle. Tous deux vivent deux manières différente de voir le rock, alors qu'ils ont tous plus deux soixante ans passé. Mais soit dans un registre plus grave pour Dick et toujours aussi juvénile pour Alice. Ils ont aussi en commun d'avoir un état civil banal et voisins presque, Forneri donc pour le Niçois et Vincent Furnier pour Alice Cooper, natif de
Tout mouvement artistique novateur se doit de passer tout d'abord par le stade de la théorisation, avant que celui-ci ne soit reconnu par ces contemporains, en termes de référence à celui-ci.
Ceci en premier lieu de sa période et si il subit une transposition à un autre forme d'art, il n'en est que mieux pour sa reconnaissance. Beaucoup de mouvements artistiques sont née dans le cadre de la littérature, avant de s'adapter à d’autres formes d'arts et de représentation trans-artistique. Qui pourra donner vie et code à ce courant précis par la suite de son histoire.
Ce volet d'OSS 117 commence où se situe la meilleure partie de "
Le film suit le sentier qu'a si bien tracé le premier numéro; qui est celui d'une comédie d'espionnage frisant la parodie, mais suivant néanmoins une histoire, qui est à nouveau de déjouer les plans des nazis, mais cette fois ci au Brésil et une dizaine d'années après le premier. Ceci toujours avec un soin particulier à la photographie, qui est désormais héritière des années 60, en tant que récréation historique et surtout en terme de choix esthétisant et de référence filmique. Cela au niveau d'un certain cinéma à l'ancienne et de part quelques délicates citations de films à travers des plans soignés. Le principal problème était alors le doute sur la viabilité du film étant donner le risque de se répéter. Qui est vite déjouer de part l'attachement des scénaristes à pousser aux confins le personnage d' OSS 117 et les limites de rire du politiquement correct, chose rare à notre époque, et qui est à noter.
Le seul problème s'il en est, est alors que l'histoire peine par moment à se développer par elle même, tant les situations et les gags s'enchaînent à vitesse vertigineuse et de maniéré toujours aussi drôle. Il est déjà très facile de rire du personnage si stéréotypée que fait à merveille Jean Dujardin. Mais il est toujours lieux de rire, de part de la force des situations dans lesquelles il s'embourbe. Ceci avec son comportement d'un autre temps, totalement dépassé et qui se trouve hors de propos face aux situations auxquelles il se retrouve, avec toutes sortes d'âneries qu'il peut déballer avec son aplomb si particuliers et avec l'assurance de bien faire surtout. Aussi avec son rictus, celui-ci si particulier qu'il prête au personnage. Il amène souvent à rire des situations dans lesquelles il se trouve et où il agit selon ces concepts, mais surtout peut amener le spectateur à être choquer parfois par sa bêtise effarante, fait rare et étrange, résultat de gène et de rire entremêler. Qui est le fait d'une grande liberté de ton qui est ici déployer et totalement décomplexé de la partie artistique du film. Afin de se moquer de l'assurance de ce fossile qu'est l'agent Hubert Bonniseur de
La production, elle est très bien tenue et s'attache également à faire de ce film un produit ambitieux sur le terrain de la comédie, où tous ses aspects sont soignées. Les second rôles ne sont pas que la pour soutenir Jean Dujardin; Pierre Bellemare en chef de l'OSS est exquis, les personnages féminins sont belles et intelligentes à la fois et jusqu'au méchants nazi qui sont drôles à souhait. Tous ne sont pas juste le fruit d'apparitions quelconque et se justifient dans l'histoire. Le film est élégant dans son ensemble et ne va pas dans le sens de la blague facile et dans la répétition que peut être une suite banale, se reposant sur ses acquis et un public conquis. Il ose rire de beaucoup de situations, autant sur le plan de la blague des plus osées et même aussi avec finesse par moment, frôlant l'absurde. Une scène qui me fait particulièrement rire est celle où il tente à plusieurs reprise de se garer en créneau devant un édifice, alors que le temps presse par exemple, et qui est d'une savoureuse facture a l'ancienne. Mais aussi avec force dans ses propos et n'hésite pas à sacrifier de la sorte son principal héros, pour l'inclure dans la farce, pour se moquer de lui et de ses idéaux. Tous ces éléments portent un film très drôle, où le personnage principal est dépassé par son comportement et ce qu'il croit représenter. La formule du premier fonctionne toujours et est améliorée en somme. Pour terminer, on ne peut que vouloir désirer que comme il y a eu différentes péripéties de l'inspecteur Clouseau, il y en ai autant de l'agent OSS 117 quelque part. Voir ce type dans différentes situations, pour donner lieu et marge aux scénaristes de pouvoir s'en donner à cœur joie en devient jubilatoire à bien y penser. Même si
Deux choses pour finir, l'un sur un caprice et l'autre sur une idée de ma part. L'histoire aurait pu faire un détour par le pays voisin, l'Uruguay. Ceci afin de pouvoir justifier entendre la chanson de Gainsbourg, " SS in Uruguay " et qui aurait coller parfaitement au film. Car il aurait été des plus à sa place dans ce contexte, de part les paroles sur les regrets d'anciens nazi exilés. Le seul regret sinon, la seule touche esthétique qui aurait amené quelque chose de plus à cet opus airait été de danser autant au rythme de la samba, qui est celle du rire et de la comédie que celui de la bossa nova, avec sa part de tristesse mêler a l'allégresse. J'aurais pris plaisir à voir cet agent secret se poser pour réfléchir. Que ce soit à l'amour, à la destiné, à son combat perpétuel contre les nazi, ces seuls adversaires à sa taille, à croire que sa bêtise vaut de défier sans cesse les vestiges de l'empire nazi. Juste un passage quelque peu triste, voir métaphysique aurait pu faire rentrer ce personnage et le film dans une direction intéressante, voir surprenant d'audace dans son registre. Comme c'est le cas assez souvent dans les films de Michael Mann par exemple; il y à comme une pause narrative parfois en son sein, où les personnages sont des plus vivants alors à l'intérieur du récit, car on les voit vivre dans le quotidien, aller dans un autre sens que celui du film leurs imposent.