vendredi 13 novembre 2009

The Soprano & The Shield.


Ce sont la deux grandes séries moderne sur les U.S.A, elles traitent de la même Amérique mais hormis le fait de se passer des deux cotés du continent, elles reflètent à la fois une opposition géographique et temporelle sur le sujet de la violence. Le fait que les deux soient déjà conclue peut amener d'ors et déjà a une réflexion sur elle mêmes; de façon particulière et ensemble à la fois, de par sa thématique.


The Soprano reflète une condition, celle de la mafia new-yorkaise et de la campagne du New Jersey, régi par les Italo-américains à tenter de régner sur les agissements du crime organisé. Le point de vue est de désacraliser l'aura de la mafia par son côté banal d'une quelconque entreprise du crime et de son quotidien, qui est le fait d'une extrême violence par moment. C’est une série de type et de facture à l'ancienne, elle prend son temps à travers 86 heures de programme tout au long de 6 saisons. Le temps du récit est déjà long mais de ce fait la narration en elle même se pose, prend son temps. Combien de scène sont l'équivalent d'une pause narrative, de voir les personnages à ne rien faire, regarder la TV, être dans un club de striptease et ceci afin d'aboutir à rien.


Bien au contraire de The Shield, déjà le basculement est énorme, ceux sensé respecter la loi la détourne à leurs avantages et sont les protagonistes tout au long de la série. Ces antihéros n'ont aucun problème de morale la les mafieux parfois ont des sentiments, eux savent qu’ils n’ont pas le choix ni la possibilité de se tromper afin de triompher. Ils usent et abusent de la loi afin de la faire respecter par intermittence. La notion de temps est très étrange également, il y à 7 saison de 88 épisode mais tout est sensé se passer en trois ans non stop. Comme si tout était enchainé à la file et sans repos entre les histoires consécutives. La la première série prend son temps avec un certain coté cinématographique pour poser son récit, l'autre est dans l'urgence à chaque fois. Pas de temps de répit, un épisode peut être toute une journée et semble être le fruit d'une fusion a chaque seconde. Car n'importe quoi peut arriver, à chaque seconde un élément de type surréaliste peut arriver et tout changer au récit, après reste à savoir comment les protagonistes vont s'en sortir.

Ce sont quelques part deux série qui excite le spectateur et joue sur son attente, ceci sur le long terme. On ne sait que rarement à quoi s'attendre de la part des protagonistes des deux séries, comment vont-il gérer leurs affaires et jusqu'à quand cela pourra se poursuivre ? Ce qui semble être la question que peut se poser tout téléspectateur face à ces deux cas présent. Son attente sera récompenser par toujours plus d'éléments de nature dramatique et de suspens sur le sort des protagonistes. En cela, on peut les comparer a la série Le Prisonnier également, la série d'antan qui faisait le succès du petit écran chaque semaine. Le contexte est largement différent, mais c'est toujours l'histoire d'un individu dans un système, duquel il était du mauvais coté de la barrière involontairement. Alors que ces deux cas ils sont clairement ceux qui l'on franchie et de façon délibérer.


Le fossé entre les deux série peut s'apprécier rien que en regardant les deux générique respectifs; celui des Soprano suit Tony en voiture se rendre de New York jusqu'à chez lui, dans sa mansion coincé au fin fond du New Jersey, à contre cœur à croire. Celui de The Shield vient comme une pause juste après la présentation de l'épisode déjà à vive allure. A noter que celui-ci ne dure pas plus de dix secondes et les noms des protagonistes intervient dans la fiction même, elle déborde de son cadre du générique. Rien que les noms des deux séries en elles mêmes valent pour symbolique forte et comme axe de la série. Le Soprano est celui qui est au dessus des autres dans l'orchestre, même si il peut y avoir d'autres devant lui, il doit gérer d'autres éléments afin de créer une harmonie. Delà une pression exiger et le fait que le protagoniste aie du mal à la gérer. Shield, qui est le bouclier est celui d'abord de la plaque qui est le symbole du respect et de la loi, mais maintes fois bafouer. Aussi d'une menace extérieure, un bouclier sert avant tout à se protéger. Jusqu'à quand va t'il tenir ? Qui est protéger en dessous et qui combattre ?

A savoir par la suite que dans les deux cas, le protagoniste n'est pas le héros Américain musclé de base, ni au physique d'Apollon ni celui d'un wasp. Ils sont petit, blanc de peau, gros, chauve presque et trapue, ils n'impressionnent pas au premier regard, car c'est plutôt le physique du bon père de famille qu'ils sont qui vient en premier s'immiscer dans le regard du spectateurs et l'amadouer. Mais au moindre ordre et fait et gestes, ils peuvent juger et agir en l'encontre d'un tiers et gérer leurs business de la façon la plus affreuse et juteuse pour eux.


La les mafieux new-yorkaise régner sans partages sur le butin et ne laisser que les miettes aux autres communautés, à l'autre coté des States, il n'en est rien de semblable. A aucun moment que je me souvienne, il n'y à de un conflit avec les Italo-américains à Los Angeles, car ils sont absent de l'asphalte. Il est certains qu'ils sont plutôt sur la côte est, il est évident que leurs influences est locale et est bien connue. Il n'en reste pas moins dans cette Amérique, qui était celle de Bush Junior, que la criminalité est l'œuvre des afro-américains et des Latinos se faisant la guerre pour contrôler leurs territoire et que celui-ci aille en expansion, jusqu'à la grande pomme un jour et qu'il y soient déjà implanter. Comme si les use et manière des la pègre Italienne soient et appartiennent à un autre temps, celui d'un ordre et d'une étique, malgré tout. Ce coté se retrouve dans la série des Soprano plus en finesse, plus dissous, même si le résultat de la criminalité est le même, à savoir la mort et la souffrance. Néanmoins dans le contexte plus moderne il reste comme la même violence intra-Américaine dans la psyché des U.S.A., une autre forme de la percevoir.
L'intrigue est nerveuse dans The Shield, comme dans 24 par exemple. Elle est haletante et au bord du gouffre à chaque seconde. La ou Jack Bauer tente de préserver le monde en accomplissant les pires barbaries, Vic Mackey lui ne voit que pour lui à son niveau. Il s'agit bien d'un problème moral non résolue quelque part. A savoir si il faut user de la violence à de bon fins. Tel est le dilemme d'une certaine Amérique moderne également. Espérons que celui aille en se résolvant et qu'il reste en arrière, dans la fiction et la réalité.

INGLOURIOUS BASTERDS, ceci n'est pas une pipe.


Quentin Tarantino est un cinéaste primitif mais dans un contexte moderne, son éducation cinématographique est faite d'une culture non pas classique, au sens propre et élitiste mais au sens large, elle le devient. Car elle englobe ce qui autre fois n'était que considérer que sous culture et pousse celle-ci à son paroxysme esthétique, cette fois ci le cas ici traité est d’une recréation de la seconde guerre mondiale.

On ne sait pas trop à quoi joue Tarantino de ce fait, car c'est d'un jeu qu'il s'agit à chaque fois. D'un cadre, d'une mise en scène d'événements réels où pas et d'y mettre la couche personnelle de l'auteur. Celui-ci comme d'autre cinéastes peut venir lui même à se répéter, tels d'autre auteurs modernes du film de genre avant lui, tel que De Palma Carpenter. Qui après une paire de chefs-d’œuvre, tombe dans l'exercice d'un style propre et ne fassent que se répéter et faire le même film au final. Pour Tarantino ont peut retrouver la scène à table (Reservoir Dogs, Death Proof, Inglourious Basterds), la rhétorique féminine de la vengeance ( Jackie Brown, Kill Bill, Inglourious Basterds ) et les innombrables scènes de dialogues ponctués de violence inouïe à chaque fin de séquence quasiment. La il sort son épingle du jeu et ce qu'il fait toujours assez bien est de creuser le banal pour faire exploser à travers lui le cinéma de genre qu'il affectionne, dans sa plus grande largeur, la folie et la violence inhérente à l'être humain. A préciser aussi que c'est la première fois que le réalisateur prend une période historique claire et connue, non pas un présent rêvée fantasmé mais basée sur des faits existants. Dans ce cas précis il est énoncer dés le début le contexte historique, qui est celui de la fable dés le 1er chapitre " Il était une fois la France occupés par les Nazi", une façon de planter son décor de jeu et d'en faire une construction de type ucrhonique, tel le jeu vidéo Alerte Rouge, gros succès PC des 90's, la guerre froide était devenue bien réelle.


Après reste à savoir s’il faut le prendre au 1er
aux 2 éme degré. Si par le jeu référentiel à chaque plan où à chaque ligne de dialogue, tel un geek quelque peu mature désormais recrachant une cinéphilie folle. A savoir si cette culture, cette édifice est un esthétique en elle même, bien un moyen pour tenter de la transcender, pour essayer de se rapprocher d'un idéal quasiment inaccessible, celui d'une pureté par un réfèrent cinématographique de type cristallin. Ceci n'empêche que dans ce cas présent il livre un message un tant soi peu Méta-cinéma un peu lourd, car porté sur la symbolique de la visé du cinéma, tel Truffaut prétendant que le cinéma est mieux que la vie en elle même et d'en faire une arme et de ses disciples une armées . bien sinon un cinéaste qui par le concours du jeu de ses acteurs se donne les moyens d'offrir à lui même d'abord et aux spectateurs par la suite des personnages bien trempé à chaque fois, d'avoir un ton épique quelque peu perdue au fil du temps dans le cinéma moderne. Qui tend à minimiser cet effet du spectacle au dépend du sentimentalisme de nos jours, alors que antan le cinéma était traversé par des souffles, quelque soit le genre, par la bravoure de ses personnages faces à des situations donné; de Keaton à Griffin, passant par Lang et Hawks entre autres.


Inglourious Basterds est donc un film sans concessions, des deux parties en jeux dans ce cas précis. Pas de vrai gentil, ni de salut par les actes, ici qui durant la guerre était souvent des actes de sacrifice. Tous doivent tuer, si ce n'est pour sauver les siens et soi même accessoirement. Il en reste au final un bon divertissement, un film qui prend son temps pour se développer amplement, comme il se fait inhabituel de nos jours. Chose rare également, il se moque aussi gentiment du manque de culture linguistique des Américains. Car à l'heure ou l'Europe alors se déchirait, savoir des langues étrangères était question de survie avant tout et de négociation avant de s'affronter et la est le brio de Tarantino, dans la parole il prend tout son effet.

mercredi 30 septembre 2009

Le chat

- "Tu sais, je suis une petite fille, il me faut une peluche, un animal. Je veux un animal à moi.
Les autres gamines qui évoluent en ma compagnie en classe primaire ont toutes un animal de compagnie. Elles en parlent tout le temps.
Elles ont trop la classe.
En classe, elles se montrent des photos de leur animal qu'elles ont habillé en poupée sur le divan du salon.
Dans leur salon, elles ont un espace réservé pour leur animal, les parents sont d'accord, il y a une petite couverture ou un coussin.
Sur leur coussin, elles ont demandé à leur grand-mère de broder en laine un portrait de leur animal, avec marqué leur petit nom.
Leur petit nom, elles se le disent entre elles d'abord, elles demandent: Comment il s'appelle le tien, c'est quoi son petit nom? Et ensuite elles rigolent en le disant tout haut, elles le répètent encore et encore."

[Betty essaya de se changer les idées, en vain.
Elle se leva.
De ce côté ci, elle était encore à l'abri du vent, un vent violent et chaud.
Elle s'était installée sur le flan gauche du feint lin qui tapissait l'espace, de grandes tiges amassées en nombre, cela offrait un appui confortable.]

- "Tu sais, je me sens seule comme ça, sans ce qu'elles ont, tout ce qu'elles ont ces filles."

[Pas de réponse. Elle se rapprocha et répéta sa phrase suivi d'un:]

-"T'en penses quoi toi?"

[Le vent souffla alors très fort]

dimanche 27 septembre 2009

Le temps fera du moderne le classique.

Les grands films classique d'antan ne sont pas des œuvres d'arts en elles mêmes, comme leurs nom l'indique, se sont des œuvres classés comme classique, en tant que statut en lui même dans l'histoire du cinéma. Faites le plus souvent avec une bonne intrigue et est respecter une ligne claire et droite, celle d'une bonne réalisation, de bonnes interprétations et des valeurs morales symbolique mise en valeurs. Ce qui rend incontournable ces films alors est l'âge et la réputation qu'ils ont acquis à travers le temps et dans le contexte de leurs époque.

Ainsi, on ne peut pas savoir le sort que fera le temps à un film tel que "The Dark Kight" par exemple, à la fin de ce siècle. Si c'est un grand film post-moderne en soi, avec une bonne intrigue de super héros et le fait qu'il ai remporter autant un succès critique et par celui des spectateurs. tout simplement il sera vu juste comme un film moyen pour son époque. Tout comme un autre film mal reçu et mal compris, tel "Death Proof" de Tarantino, qui est d'une simplicité désarmante pour mieux se concentrer sur son propos. A savoir l'amitié entre filles et les poursuites en voiture. Ces deux films fonctionne sur la même position; celle d'un cinéma qui cherche sans forcément énoncer un problème théorique mais avec un certain primitivisme.

Car comme souvent est le cas, ceci est la grâce du cinéma, il suffit d'une bonne idée pour faire un bon film et le temps dira de lui si il rentre dans la légende.

lundi 30 mars 2009

Stolen Art.

Stolen Art. Documentaire, Belgique, 2007, de Simon Backés, 57 minutes.


Stolen Art est le nom d'une exposition ayant eu lieu a New York en 1978, que l'artiste Tchécoslovaque Pavel Novak présenta. Celle-ci comportait des tableaux de grands maîtres, tel que Courbet, Van Gogh, Rembrandt, Malevitch. Tous ces tableaux était à la vente alors pour une somme des plus modiques, étant des chefs d'œuvres reconnu de la peinture.
L'ambiguïté étant de mise car il ne révéla pas si ce fût des originaux où des copies quasiment parfaites. Cette exposition fût alors fermer par le FBI pour expertise, où un propriétaire d'un Courbet récupéra soit disant l'original qu'il croyait posséder. L'enquête se termina la pour le bureau fédéral.
Le réalisateur enquêta sur ceux qui ont côtoyé l'artiste en question alors et en interrogeant les dirigeants des musées où sont conserver les originaux, ceci à l'agacement quasiment général des institutions basés au quatre coin du monde.

Que faut-il alors à une histoire et à son personnage pour devenir un mythe ?
Que celle si soit bouclé en général, qu'il n'y ai plus rien après, juste une trainée de poudre, pour paraphraser Usual Suspects. Pas de suite à un film légendaire, pas d'œuvre posthume après la disparition d'un artiste, par exemple. Ce type d'histoire peut autant se passer il y à deux mille ans où bien le weekend passé et résonner encore pendant des temps immémoriaux, sachant son importance. Cette histoire aux yeux du réalisateur en est devenue une, qu'en était t'il réellement du vrai du faux dans cette histoire ?? Pourquoi il n'y à t'il pas de trace de cette histoire après coup dans la presse où dans les archives du FBI ? John Edgar Hoover les aurait ils récupérer ? Serait-il dans une cave à l’abri oubliés ??

En bien où en mal le film pose plus de questions qu'il n'offre de réponses, car celle-ci sont assez dérangeante pour les institutions questionner. Remettre en question une œuvre, acheter souvent à prix d'or et mettre en cause son authenticité, rien que ça viens à les nuire, l'appareil étatique ne se trompe jamais ni ne demande pardon.


La question est alors du côté du geste artistique de son auteur, celui de la réappropriation, celui de la redistribution selon les mots de l'artiste, dans la seule entrevue qu'il à eu accordé. Thématique très sociale, de laquelle Novak poussa les limites du geste jusqu'au bout, se mettant dans l'illégalité. Élément pouvant être vue de manière ironique aussi, pour lui ayant fui le bloc de l'est qui se voulait celui des tous égaux, tous pareil. A savoir aussi par la suite comme pour le cas de l'auteur Thomas Pynchon, si le fait qu'il n'y ait personne derrière l'œuvre pour la relayer physiquement et si celui-ci existe bien réellement, ce fait rajoute en effet plus de mystère à l'œuvre. En Tchéquie, se prénommer Pavel Novak est bien courant, quasiment banal, et peu sonner assez faux, tel qu'un Jean Durand, John Smith où Juan Sanchéz en occident.
Il y à aussi cette figure d'Andy Warhol qui plane tout au long du documentaire et sa vision de l'art si particulière. On le voit d'abord lors des quelques images prises lors de cette exposition à New York, regardant les tableaux, citer aussi par la suite par un peintre Italien , faisant des copie revendiquer de grand maitre pour l'éloge de la reproduction en série de l'art, auxquels il se rejoignez tous deux. Aussi par le seul qui à eu côtoyer Novak, le critique d'art Tchéque Mihalik, celui qui en sait le plus sans rien dévoiler du mystère. Pouvant être autant le Keyser Söze du coup, où juste un partisan des idées de l'artiste. Warhol, lui même d'origine Tchécoslovaque (Varchola ,de son vrai nom) dont les idées revinrent vers la Bohème pour que Novak se les réapproprie, avec une attitude postmoderne mais dans le style classique.


Le doute reste entier alors sur ce geste, celui-ci extrême d'un artiste voulant rendre la beauté elle même copier sur des toiles mais ne pouvant être reproduite. Lui laisse le doute et renvois alors dos à dos marché de l'art et passion artistique.

Française, de Souad El-Bouhati.

Sofia, née en France de parents maghrébins, passe une enfance heureuse dans sa cité de province. Son père ayant le mal du pays, elle se retrouve dans une ferme au Maroc. Elle a dix ans à peine. Elle se jure de passer son bac afin de retourner en France à dix-huit ans. Mais la vie s'arrange toujours pour bouleverser nos plans... ( source AlloCiné)


Le film parle des sentiments avant toute choses; ceux du père qui veut rentrer au pays, de sa forte mélancolie au début du long métrage, jusqu'à la coupure qui est la décision prise de "rentrer", comme il dit. Ceux de la mère, de la fille ainée et du cadet qui suive la voie tracé et ceux de Sofia qui ne comprend pas. Le déracinement, pour elle va dans le sens contraire de celui de son père, qui ne sent pas à l'aise dans la société où il vit et qu'il la vu naitre aussi. Il tentera avec sa famille de se protéger, de se mettre à l'abri, dans la tradition dont il est issu, croyant bien faire pour le bien commun de tous. Sauf bien sur pour la plus révolté de ses enfants, sa fille Sofia, auquel il la laisse faire quelque part, elle est la seule à s'opposer à lui de façon directe et sa mère, au contraire en lui montrant la voie de la tradition. Celle qui à déjà choisie sa sœur en décidant de se marier, son copain a l'université et son amie qui n'est jamais aller à l'école.

Le sujet de ce film parle à tous généralement, sur la question des origines et du déracinement est ouvertement le thème principal et ceci traité de manière directe, de façon frontale tout au long du film. La France est un pays où des couches successive d'immigrations sont venue y vivre et y faire leurs vie tout en s'intégrant parfaitement dans la société qui les reçue, parfois et c'est certain, il y a des cas beaucoup plus délicats de frictions. La question identitaire est toujours quelque chose comme tabou en France, où des questions d'ordre morale peuvent entrer en jeu, " Suis-je Français ? Un bon Français comme il faut ? Puis-je cohabiter avec deux identités opposées ?".


Le sujet est peut être délicat mais il convient de dire que c'est traiter sans manichéisme ni cliché, peut être ceci couplé à une réalisation sage peuvent faire du film une œuvre trop polie où prévisible, aux prés du grand public. Cependant, je ne serais recommander de voir ce film, si ce n'est pour un plan et deux séquences au moins, qui font de lui un bon film de cinéma. La première lors du départ pour le Maroc, le moment de la rupture pour Sofia, la fin de l'enfance bénie pour elle, rentrer dans cette voiture aux allures de mule charger de tout bords devient un cauchemar. Lorsque celle ci démarre, elle remonte la rue mais à contre sens et à voie unique, toutes les voitures garer lui font face et avec la lune au dessus, comme pour rajouter une symbolique à ce départ. Ce qui n'était pas du à une idée préconçue de la part de la réalisatrice, qui à vu ce plan au banc de montage tel qu'il était et la laissé ainsi, ce qu'elle ma confier au dernier festival Itinérances d'Alès.
Pour les deux scènes, je ne serais les expliciter sans casser l'effet de surprise, mais c'est deux scènes sont le fruit où le pur art du cinématographe s'opère; celui du montage et de ses effets. Où le spectateur se fait un idée d'un plan A et le plan B viens le mettre en échec. Où la protagoniste se rebelle et se trouve; dont un qui est le dernier plan qui est celui qui scelle le sort et le bonheur de Sofia. Quasiment un plan séquence où notre idée est mis a mal par notre désir, au détriment de celui de la protagoniste.


dimanche 15 mars 2009

Alain Bashung, American Beauty.

Il est toujours un exercice périlleux de faire l'éloge funéraire de quelqu'un, encore plus si on ne le connais pas de forme intime, mais seulement de forme artistique. Le discours ne va alors que dans un sens, celui des compliments, de la perte immense, du manque qu'il génèrera dans le panorama artistique et musical. Sachez alors que dans ce cas précis, celui que laisse Alain Bashung derrière lui est énorme dans la scène musicale Française, par son goût littéraire, par son engagement à toujours offrir un spectacle plus qu'honnête. Il était devenue un gage de qualité. Ceci autant sur les paroles des auteurs qu'il employer, celle-ci donnait toujours à réfléchir et libre court au subconscient et au différentes interprétations qui pouvait leurs être attribués.

Tout le monde est surpris ce matin de dimanche 15 Mars, alors que le ciel est au plus haut aux lendemain de sa perte, médias comme anonyme regrette la disparition d'un si grand artiste. Que ce soit ses fans où juste des amateurs le déplore, tout le monde se rend compte du personnage qui vient de partir, derrière ces lunettes et avec son honnêteté incroyable. Jamais cynique sur le métier qu'il faisait où sur les récompenses qui lui était octroyer, lui même se surprenant de les recevoir et tout le monde qui était a ses coté pensant, "merde, mais c'est Bashung quand même". Digne jusqu'au bout, il fit sa tournée jusqu'à ne plus en pouvoir physiquement, il vint sur les plateaux de télévisions avec toute sa classe mais ne pouvant occulter les dégâts de la maladie sur son corps, sans se plaindre et en générant une vague de sympathie pour les plus profanes. Lors des dernière Victoires de la musique, il n'y à que quinze jours encore, il chanta, reçut ses prix et fût ovationner comme personne. Toute la profession lui à rendu hommage par peur de ne plus le revoir, ce qui est le cas désormais, à se demander si les hommages du vivant de l'artiste ne sont pas parfois forcer par le temps. Même de l'autre coté de son écran lors de cette soirée fourre-tout, on ne pouvait qu'être émue voir touché par le personnage, bien que fortement amaigri mais avec tout sa classe légendaire.

Il a travailler à ses débuts avec Dick Rivers, son double on pourrait dire en quelque sorte, un autre qui su rester droit dans ses bottes et ayant aussi su transposer une certaine musique typiquement américaine à la France, voir même country. Celle-ci également crépusculaire à l'ombre de sa vie et de son passé glorieux, comme à celle de son œuvre de plus de quarante ans et lui aussi ayant signé un dernier album fait de collaboration qui frise la perfection de par son émotion et sa justesse. Cela ne m'étonnerais pas que Dick Rivers soit le prochain à rentrer dans la légende de la chanson, espèreront seulement que ce soit de son vivant.
Toute les collaborations de Bashung passant de Serge Gainsbourg jusqu'à Gaetan Roussel était marquer pour lui d'une volonté de travailler soigneusement et tenter de nouvelle choses à chaque reprises, que se soit au niveau musical et une volonté afficher de faire du rock à la française, de voir que s'était possible de le faire pour offrir à la chanson un qualité rigoureuse dans son registre. Surtout avec le parolier de ses plus grand succès, tapit dans l'ombre, qui est Jean Fauque. Sachant lui offrir des textes remplie de beauté troublantes, d'images lancinantes et de pureté. Une des rares fois où il travailla de son coté, Bashung fit de " L'imprudence " une merveille de disque, mais difficile d'accès, de part sa psychologie artistique poussé.

Ce rocker, qui devint un chanteur à succès sans se renier, rentrera dans la légende de la musique française. Non pas en se crachant en avion où mourant à l'age de 27 ans, comme le firent beaucoup de ses modèles Américains, bien que le vice, celui de la cigarette est aussi à l'origine de son départ, tout comme Gainsbourg, mais la question n'est pas la. Il restera néanmoins dans les mémoires en ayant imposer un genre, en transposant une esthétique musicale étrangère en la fusionnant à un goût prononcé de la lettre française. Alors, comme dit une de ses titres, pourquoi rêvez vous des États Unis ??

samedi 7 février 2009

AGAINST THE DARK

Ce film est exceptionnel, c'est une véritable oeuvre de génie. Ce n'est pas sa réalisation, sa photographie ou encore ses effets spéciaux qui le rende si sensationnel, mais son casting.
Le synopsis est simple, efficace, un virus mutagène, transforme les hommes, les femmes et les enfants en une sorte de monstres cannibales.(ce ne sont ni des zombies, ni des vampires)
Ce qui est amusant, c'est que les créatures sont un mix assez bien pensé de toutes les évolutions abordés dans les nouveaux films de genres, ils sont un peu comme les infectés de 28 jours plus tard, les vampires de Blade 2 avec un zeste des zombies de Land of deads. Enfin bref, les humains, eux, se cachent, ils ont peur, ne vivent que le jour (tiens ça me rappelle un film avec Will smith ça). En gros, ça devient invivable et c'est la qu'ils interviennent, un groupe légendaire, d'anciens soldats surentraînes, décapitent, égorgent et trucident c'est méchants, ils sont quatre et leur chef n'est autre que, STEVEN SEAGAL!
Steven seagal...lorsque j'ai vu cette bande annonce, mon sang n'a fait qu'un tour, mais comment, pourquoi, qui?! Et comme si ça ne suffisait pas, un des membres de cette milice invincible, est Tanoai Reed, le cousin de THE ROCK...wouaaaaou
Pour la production de ce film nous retrouvons nos amis roumains de Castel Film Romania, habitués du genre, avec a leur actif l'excellent "Ils", la première version, et deux volets de la saga des "Hellraisers". Viens ensuite Steamrollers, évidemment ce nom n'est pas totalement inconnu, c'est la maison de production montée par Steven seagal, c'est d'ailleurs intéressant de se rendre compte que pratiquement tout ses films sont auto-produit, que voulez vous c'est un artiste. C'est deux maisons et la MGM, qui elle n'est plus a présenter, confieront la réalisation a Ricardo Crudo, dont je ne connaissais que American buffalo et sa présence en tant que camera operator sur Donnie Darko, il réalise la donc son premier film. Le scénariste, Mathew Klickstein, avait participé au superbe opus d'American Pie, Band camp. En gros une équipe folle, un film de passionnés, parce qu'il faut bien être passionné pour faire un film pareil.
Donc je trouve le trésor, dans le placard magique que m'a refilé Franck oz et m'installe. Lorsque le film commence je ressens la même sensation, en mille fois plus intenses, que la première fois que j'ai embrassé une fille, les mains moites, la poitrine qui se gonflent de soupirs incontrôlés...Le film répond assez bien aux critères du genre. Steven, bien sur, évolue tout au long du film de façon très naturelle, en fait je pense que Steven seagal, ne joue jamais de rôle, c'est juste des mises en situations de Steven seagal.

Je ne vous révèlerez aucuns passages de ce film, mais je vous rassure,
Steven seagal est exceptionnel, il a un sabre et il court toujours avec des très petits pas, sort de nulle part, comme si on lui avait dis "c'est a toi Steven".

Que dire de plus, je n'ai rien a ajouter si ce n'est, n'attendez pas ce film au cinéma, il ne sortira qu'en DVD. Il ne faut évidemment pas essayer de le télécharger, c'est illégal.

et comme dit Steven, "moi aussi j'ai envie que vous voyez le jour a nouveau..."


John Carpenter, le charpentier du cinéma.

John Carpenter est avant tout un gars cool. Il est un peu comme Tom Savini, le spécialiste des effets spéciaux faits à mains. Un mec de soixante ans mais avec la mentalité d'un adolescent figé dans les sixties. Il aime regarder des films d'horreurs, parler de Comics avec ses potes cinéastes et mater des matchs de basket, ceci en fumant des joints. Il n'a aucunes prétentions sur le plan artistique, si ce n'est celle d'être un type qui fait des films d'horreurs et s’étonne toujours du succès, de son "œuvre", et particulièrement en France. Il n’est peut être pas un artiste dans le sens classique du terme mais c'est un des plus grands réalisateur encore vivant ( tout comme le pense Nicolas Saada, des Cahiers du cinéma ) et cela nous suffit car cela se voit dans ces films. Il fait du bon cinéma, divertissant, rythmé et jouissif. Il n’en demeure pas moins inquiétant dans son propos et ça sur des sujets traités via ce qu'il fait le mieux, le film de genre.


Il jouit d’un prestige sans précédent loin de chez lui, outre-atlantique, en France, lui-même le reconnaît et s’en amuse en ne le prenant pas aux sérieux. La prestigieuse revue « Les cahiers du Cinéma » ont édité en DVD il y à quelques temps déjà, quatre de ses meilleurs films dans sa période des années 80, avec des versions remastérises, des documentaires différents à chaque film et de nombreux suppléments sur sa filmographie. Plusieurs documentaires déjà lui ont été consacrés, c'est en tant que fan et professionnel du documentaire qu'ils sont allés lui rendre visite sur place, à Los Angeles, comme on rendrait visite a un héros, (un type qui aurait sauvé le président retenu sur une île par des taulards, par exemple). Il n’y a pas que sa domiciliation de pirate à Hollywood, de marginal qui le rend si populaire chez nous. Non, c’est avant tout son style, mais plus encore son héritage filmique qui le rend si intéressant, si applaudit dans notre pays. Il pourrait même être affilié à l'école «hitchcockohawksien», si ce n'était pas aussi pompeux, ( terme si cher à la bande de tête de Turcs à André Bazin, dans les débuts des Cahiers ). Il à cette façon si particulière de réaliser un film en studio. Il sait tirer le meilleur parti d’une histoire souvent banale, tiré d’un roman de gare où encore d'une bande dessiné moyenne. Il fait de la réalisation et de ses acteurs, une religion, il sait conférer, insuffler une autre dimension que celle que l'on peut apprécier aux premiers abords. Il adopte une façon classique de réaliser, comme avec le quatrième mur comme invisible, avec le moins de mouvements de caméra possible, insinuant une mécanique visuelle sophistiqué, comme faisait les deux grands réalisateurs de l'équation magique par la seule force du cinéma. Cette recette si prolifique, nous pose un constat de dix-sept films magnifiques aux long de sa carrière, ainsi que de nombreux travaux pour la télévision, pour Hollywood, ça c'est un gage de respect, surtout pour une mec qui vient d'un milieu plutôt raillé, comme le film de genre.



Comme si ça ne suffisait pas, il est bon de préciser que c'est lui qui à composé quasiment toute les bandes originales de ses films, dont on pourrait aussi traiter et analyser sous tous les revers, de part sa grande habilité à créer des ambiance sonores si oppressantes et originales. C'est un véritable artisan, un orfèvre du cinéma et il compose chacun des titres de ses bande originale comme un vernis qui figera dans nos cerveaux, ses images animés.

Bien que pratiquement toutes instrumentales (hormis l’hilarant « Big Trouble in Little China », avec son groupe The Coupes de Villes), les morceaux, dépeignent cette folie, cette aliénation de l’être par la ville dans un contexte moderne. Ces boucles répétitives et lancinantes, suscite l'angoisse que peut provoquer ces images et en appelle à une certaine humanité en chacun qui nous permets de faire face a l’ennemie tapis dans l’ombre, où encore comment résoudre le problème avec ces semblables. Même lorsque dans son film le plus aboutie, autant artistiquement que dans son compromis hors du happy end si cher à Carpenter, qu'est The Thing. Le rôle du compositeur est alors attribué au grand Ennio Morricone, pour lui laisser toute la place à une réalisation qui fût laborieuse au Canada et en Alaska. Carpenter alors ne trouve qu'a lui dire " moins de notes, maestro."

En deux mots comme en cent à travers ces image et sa musique : "reste cool".


mardi 3 février 2009

POPULAR


Laves toi correctement!!!
Ma mère ne savait pas ce qui se tramait derrière la porte de la salle de bain, un ado avec une boule dans la gorge observant son corps d'écrevisse et sa peau tanné par une acné violente.
En fond, Popular, plus qu'une simple chanson, elle avait en elle tout les malheurs et toutes les angoisses d'un adolescent de 14 ans. Des les premières notes, j'entamais une danse rituelle retenue et pleine de désespoir.
C'est en 1996, le 18 juin, qu'est sortie l'album High/low, Popular fut le single phare et le seul d'ailleurs a avoir eu un impact médiatique, plus que Nirvana, ce groupe m'était le doigt sur ce qui faisait mal.
Matthews Caws, chuchote lentement un mode d'emploi pervers pour gravir les échelons de la popularité, il monte doucement vers une rage certaine qui explose sur un refrain ironique. La mélodie lancinante est comme un compte a rebours qui laisse échapper a chaque mesures des milliards de soupirs torturés, ceux des ado pestiférés, ceux qui croyaient en Mulder, qui priaient pour que dans chaque booster ils trouveraient la black lotus ou un double mana. Ceux la mêmes qui ne se retrouvaient pas dans la rage de Kurt Cobain.
Nous n'avions rien demandés, ne voulions pas être différents ou pointés du doigts, c'est sur ce point que résidait la différence, nous ne revendiquions rien. Nous étions des freaks, des personnes qui pouvaient se marrer pendant une demie heure devant les Marx brothers ou qui tentaient par tout les moyens de classifier les races de Star Wars (aujourd'hui je suis capable de toute les citer). Popular c'était tout ça, un constat, un bannière sous laquelle sans faire trop de bruit, discrètement, tout les rebuts du collége se réunissaient.
A la fin des trois minutes quarante épuisé, mentalement et physiquement après avoir bougé ma tête, orné de la coupe la plus étrange que puisse arboré un ado. Je m'approchais du miroir et crachais dessus, ça donné une dimension très dramatique a la scène, évidemment après je prenais soin de bien nettoyer. Avec un peu d'eau, qui ne finissais plus de couler, je me mouillais les cheveux, la nuque, lavais mes coudes et ce qui pouvait sentir le plus.
Pendant le repas alors que ma mère me demandait comment se passait l'école, je regardais mon assiette et sans vraiment m'étendre sur le sujet je lui disais très bien...
Mais Matthews, lui connaît la vérité...



I'm Not There, de Todd Haynes.


" I'm Not There" est à la fois un film qui traîne quelque longueurs mais qui est avant tout un bon film. Long car il fait plus de deux heures pour établir son discours, mais casant à chaque fois la narration qui est fait d'épisodes successif, exercice qui est toujours périlleux et dont la qualité s'en fait forcément ressentir. Certains d'entre eux deviennent interminable, on n'en voit plus la fin et peuvent arriver à être fatiguant, par contre d'autres passage en viennent à être trop court pour le goût du spectateur, de par leurs qualité intrinsèque, différente à chaque reprise. Il est à la fois bon car original dans son langage, il joue avec les formes de la fiction; 6 acteurs, de différents âges et de divers physique pour jouer la figure qu'est Rober Zimmerman, alias Bob Dylan. Cette rhétorique est astucieuse, car il ne vient pas figer sa figure dans un profil physique. Il à connue diverse périodes à ses débuts et tout au long de sa carrière, tout autant stylistique que moralement.

Le plus intéressant est encore je trouve les allégories du film. Je craignais qu'il soit un long métrage comme celui sur Johnny Cash, "Walk the Line", bien construit et réalise mais assez plat pour évoquer un personnage avec autant de relief et beaucoup trop bref, sur deux heures de long métrage sur sa personnalité et sa carriére. Ça aurait même pu tourner à la farce si Dylan avait renvoyé les ascenseurs envoyé dans "Walk the Line" sur leurs relations entre les deux artistes. Ici nous sommes dans un autre type de biopic, pas celui qui raconte une enfance, un élément déclencheur, la voie du succès et les doutes de l'artiste. Il ressemble beaucoup plus à celui d'un autre artiste, tel que celui consacré sur le peintre Gustav Klimt, autre artiste où aussi l'imaginaire à eu une place forte. Et fort différent de ceux traités sur les autres figures de la musique vu récemment. Ce n'est pas une biographie littéraire, c'est une variation sur le thème de la vie de l'artiste. Ici même les noms sont souvent changés, des personnes sont reconnues à travers eux pour donner à réfléchir au spectateur sur le où les sens, car il sait déjà en partie l'histoire qui lui va être compté, donc les variations rajoutent une lecture dans ses allégories.

C'est le même cas que dans les vieux jeux vidéos de football, surtout International Superstar Soccer, l'ancêtre des P.E.S. . Autrefois sans licence officielle à ses débuts,où les noms des joueurs étaient changé par des noms approximatifs mais au physiques et aux qualités similaires. Mais où on retrouver facilement ses idoles, en cherchant bien.

lundi 2 février 2009

sonny boy williamson 2


On ne sait pas quand est née ce démon, certains disent 1912, lui 1889. Ce dont on peut être sur c'est que Rice miller, de son vrai nom, a connu les plantations et la misère du Mississipi.
Comment exprimer a sa juste mesure ce qu'était et ce que sera éternellement ce génie aux tripes rongées par le scotch, le whisky et le bourbon.
Il utilisa le pseudonyme de Sonny boy williamson 2.
Réinventa l'harmonica, il n'avait besoin de rien, seules, ses tristes lèvres et sa voix infernale, écouter Sonny c'est passer un pacte avec la folie, la tristesse, la solitude, c'est se laisser envahir par la force d'un géant.
Il commença le voyage qui le mena au panthéon des plus grands dans les années 30, après avoir quitté la ferme du bon "m'sieu".
Il rencontra Elmore James, Howlin'wolf et bien d'autres, avec qui il réveilla le diable plus d'une fois, il devient petit a petit une figure locale incontournable, mais sa véritable carrière commença au début des années 40 avec un show régulier sur les ondes de la KKFA.
il acquit la reconnaissance du grand publique grâce aux publicités qu'il faisait sur cette même radio, publicités pour la farine King Biscuit, pour laquelle il devint une sorte d'égérie accompagné de Pinetop Perkins et Robert Lockwood Junior. Peu a peu, il délaissa la farine pour ne plus que tourner dans le Delta du Mississipi.
Sonny était le blues a l'état brut, ce qu'il voulait c'était jouer, laisser son âme pleurer se répandre. Il ne courait pas après les maisons de disques ce n'est qu'au début des années 50 qu'il signa son premier titre sous le label local Trumpet Records, qu'il fut contraint de quitter en 54 après la faillite de Lillian mcMurphy. Il fut transféré chez Chess records, un label basé sur Chicago. Rice ne sera jamais aussi productif que pendant cette période il enregistra plus de 70 titres. Mais ce que voulait Sonny était autre chose, il voulait cracher son blues au monde entier, c'est en 1960, qu'il fit la fameuse tournée qui allait le rendre immortel, tournée qu'il dut écourter a cause d'une bagarre pendant laquelle il blessa grièvement un imbécile.
Il rentra au pays, la légende avait prise maintenant plus rien ne pourrais arrêter le messie.
Sa dernière tournée fut l'America folk blues festival, il revint fourbu et très affaiblit auprès de sa femme pour ne plus jamais repartir...
il est dit que Sonny mourut un jour de mai 65, certains disent le 23 d'autres le 25.
Voila, ce qu'était Rice Miller, un homme sans âge, voila ce qu'est Sonny Boy Williamson, une histoire sans fin.
Bye Bye bird...

samedi 31 janvier 2009

La sociéte et le spectacle.


La finesse où la rudesse dans le traitement où dans la représentation d’un spectacle est un élément qui souvent conditionne son spectateur. Sa position sociale, son bon goût où mauvais goût étant en jeu. Cependant les temps et les médias ont su rire d’éléments grotesque d’autrefois où considérer comme kitsch, selon les temps et les à intégrer dans une culture légitime et à su en faire une composante esthétique primordiale d’une composante sociale. Néanmoins ils sont compatibles et ne sont plus d’objets de honte et de cachoterie, juste de vivre épanouie tenant en compte les fantaisies et les pensées de chacun.


Pour exemple, dans le monde du football, aucun match n’est le même et rajoute intérêt dans son spectacle qui se répètes chaque trois jours quasiment. Il peut être un magnifique match, au score nul mais trépident d’intérêt, de rythme, d’attaque sans relâche des deux équipes, où l’intérêt est la recherche du but, tel une récompense ultime dans le cadre de ce match bien précis. Ce même score peut être le résultat du pire match inimaginable qu’un spectateur puisse avoir vue également et désirant alors passer à autre chose le plus vite possible. Tout son contraire est envisageable encore une fois, une avalanche de buts, de faute, de drame interne en somme qui se succède à l’intérieur du rectangle de jeu et qui donne une force quasiment mythique à cette partie et qui rend alors les spectateurs en extase et rentrera dans la légende de l'histoire de ce sport.

Cela vaux pour tout autre spectacle donc; une pièce de théâtre de vaudeville jusqu’au monologue, tradition artistique et scénique où souvent les traits des personnages doivent être grossier pour rendre mieux et de façon manichéenne. Jusqu'à la pièce la plus critique, dans la forme où dans son discours, ici la parole déborde dans tout ces aspects de la scène, pour parler directement aux spectateurs assis en face. Dans le registre comique également, passant de quelqu’un comme Raymond Devos jusqu'à son opposer dans le spectre du risible tel que l’est Bigard par exemple, où chaque un à son public et ses inconditionnels. Voir même les grands génies, Chaplin qui est plus grossier que l'élégant Keaton, mais tout deux géniaux et avec ses partisans mais dans un registre du comique muet différent déjà alors. Dans le cas du cinéma, qui est le cas en terme de média le plus intéressant je trouve, on peut passer du film littéraire jusqu'à la série Z avec le même intérêt premier, car une image en mouvement est de nature égale, similaire à elle-même en somme. Dans les films d’ordre relationnels, du film le plus fleur bleu qui aura forcement un certain public et son contraire, le film le plus brutalement pornographique imaginable est présent et reconnue par un (des ) public(s). Où dans le cas du film fantastique, celui ici évoqué dans le sens le plus noble en terme littéraire, avec un doute tout au long de sa durée et de sa dyégese et celui d’horreur , de type gore le plus voyeur comme chez Gordon Lewis, Fulci et autres qui ne montre que viscères et profusion de sang.


C’est justement la la question, le voyeurisme qui est en jeu dans le spectacle. Un peu se conformer avec peu d’éléments mais beaucoup d’intentions et d’idées, préférant s’imaginer plutôt que concrétiser, cela peut nous amener à différents interprétations dû à la suggestion et où le peu de moyens mis en jeu . Il en va alors de même pour son contraire, un déchainement où l’élément d’humour, l'artifice et des recours possible dans le laps de temps impartie et dans sa dossification. Parfois à travers une forte grossièreté dans ce cadre s’échappe un élément d’une finesse inimaginable et émerge une poésie, une finesse, une idée, une évocation du à un regard, une position, un effet qui donne une lecture plus animale, plus pulsionnelle dans la justification et la possibilité de celle-ci face à son contraire esthétique. Des lors, lorsque le ce coté humain, primaire chez le spectateur est combler il est autant épanouie voir plus que l’autre avec ces questions. Lorsque la culture trash cohabite avec la plus fine et bourgeoise et s’entremêle sur la question de goût, la question ne se pose plus, il suffit juste alors d’en avoir.


narco corrido


Dans un pays ou le folklore est un mélange de réalité et de tequila, le narco corrido est peut- être l'exemple le plus frappant de la créativité Mexicaine.
Le narco corrido, est une chanson populaire comptant l'histoire de trafiquants qui peuplent cette terre bénit par des dieux bourrés. ils décrivent avec exactitude chaque scènes de crimes sur un ton enjoué. Il a était démontré que certaines de c'est compositions étaient commandés par les criminels dont sont rapportés les sanglants éclats.
De nos jours une réelle lutte est menée par les autorités Mexicaines a l'encontre de certaines de c'est chansons, comme une interdiction d'antenne et d'écoute publique.
La première pièce remonte aux années 30, écrite par Ramirez Pimienta, mais les plus connu, et ce qui en on fait un genre musical a part entière sont, Los alegres de teran, un duo qui vantaient dans les années 50, la contrebande de drogue et de cannelle, ils composèrent la référence du style "El paso de contrebando".
Le narco corrido resta une chanson mineure bien que très productives, forcement les activités liés aux crimes de prés ou de loin sont toujours très productives, surtout au Mexique.
Quelques groupes sortiront du lot avec Los tigres del norte, essentiellement composé de la famille Hernandes, qui selon certaines rumeurs serait étrangement amis avec le milieux, évidemment ce ne sont que des rumeurs, mais en Amérique du sud qui n'est pas liés avec le milieux.
C'est dans les années 90 et 2000 que le genre connaîtra une ascension phénoménale avec la mort d'une épée, El pelavacas, Rosalino Sanchez, dit el chalino, une sorte d'Elvis sud américain, qui a fuit son pays natal après avoir assassiné un trafiquant qui aurait violé sa petite sœur. quelle paire de corones, dios!
Ses chansons étaient de véritables reportages, il puisait son inspiration dans les camps de réfugiés mexicains qui d'échappés de régions comme Tijuana, fortement touchés par la drogue et la violence. Il sera assassiné le 20 janvier 1992. A sa mort des dizaines de sosies prendront la relevé.


Le narco corrido pendant ses dix glorieuses prendra pour certains un autre chemin, ils n'utiliseront que le style de chant et la mélodie mais ne s'aventureront plus a compter les mésaventures des méchants et des gentils, d'ailleurs je ne serais pas vous dire qui est qui dans ce genre d'histoire. Certains vont même jusqu'à parodier le genre. Comme le morceau Narcocholo de Sergio Enriquéz Valdes, comptant l'histoire d'un tromblon, un G. Branquignol.

Mais il reste encore des courageux, qui, ivres, sur des terrasses vocifèrent les louanges des bandidos, après tout un proverbe mexicains ne dit-il pas : " Tequila Sunrise, con los ojos rojos, un dia vamos a morir, escandaloso!"
Place a la chanson...