mercredi 2 novembre 2011

Trois fois rien, c'est déjà quelque chose.


Suite à la sortie de le préquelle de "The Thing", portant d'ailleurs le même nom,  bon nombres d’internautes ont réussi avec le matériel original  à rendre hommage au chef d’œuvre de John Carpenter, tout en se moquant de la nouvelle version, lorgnant plus sur une version calqué de ce monument du cinématographe que vers une éclaircissement des faits entraînant la situation du film, même avec cet argument, ce dernier est peu intéressant en soi.
Ce que nous dit ces trois montage, qui sont comique en soit, tout d'abord est que il faut être original avant tout dans son discours. On peut comme l'a fait Carpenter réemployer des personnages, une même situation, mais le faire avec un angle différent. Non pas recopier sur le modèle, car il vaut toujours mieux l'original et sa naïveté que la version resucée sachant le succès qu'a obtenue le premier, ou le deuxième du nom.





jeudi 29 septembre 2011

Blackthorn



Le western ne ressuscite pas chaque fois qu'un film de ce type est produit, il est comme tout autre genre et style. Il est présent dans l'inconscient, que ce soit celui des spectateurs tout comme des réalisateurs, étant tout d'abord eux aussi spectateur  de ces derniers. Il fait partie d'une catégorie assez ancienne ou le spectacle avait une composante épique, chose qui est à présent galvaudé voir désuète de la part de la production mondiale, et qui est au mis au gout du jour par des cinéaste soucieux de faire des films comme antan et garde ainsi tout son charme. C'est dans cette optique que que sort Blackthorn, ces grands défauts sont cette volonté de tout expliquer par des bancs titres au début et  ces nombreux flashback de la jeunesse de Butch Cassdy et le Kid que ne peuvent eux remplacer ceux joué par Paul Newman et Robert Redford, qui n'apportent que très peu au film et ne font que le saturer  d'informations inécessaire.

La première partie est assez plate, elle respecte les codes du western. De beaux paysages, de beaux plans avec des travelling magnifiques, des indiens, des gentils, des cowboys et un passé glorieux emplie de liberté. Sur lequel se greffe l'histoire (fictive ou pas on s'en fiche) de Butch Cassidy supposé mort qui s'allie à présent avec un jeune ingénieur espagnol pour faire un dernier coup. Mais au  bout d'un moment le film change sans que le spectateur s'en aperçoive.
Mais à partir de la, le film change, ce qui était purement figuratif avec des références aux classique du genre, devient politique et philosophique. Le but qu'ils pourchassent tout deux est vain est non pas remplie d'idéaux et de liberté, mais bien pourrie. Comme dit le vieux gringo, " dans quelle époque on vit !!".
Une scène de type dramatique entre Butch et l'inspecteur qui le poursuivait semble être l'antithèse complète de la fin des Misérables, la ou Javert se résout à ne plus poursuivre Valjean car il se rend compte qu'il est bon, dans Blackthorn, le shériff américain aprés avoir admirer le talent du bandit qu'il recherchait et poursuivie le laisse partir aussi. Mais le laissant face à sa morale, car il est lassé de le poursuivre, préférant garder pour lui l'image d'un bandit d'honneur et non celui d'un minable pilleur.
Donc le film devient moral en second lieu et donne plus de relief à l'ensemble qui semblait très académique à mon gout, et laisse un très bonne impression à ce western à la fois classique dans ces formes, mais politique par la suite. Par exemple la fin ressemble un peu à celle du " Le bon, la brute et le truand", mais la conclusion en est différente. Tuco par exemple est bien meilleur que l'espagnol, est la conclusion du film est bien différente, ou chacun mérite son sort.

mercredi 28 septembre 2011

Les films d'horreurs sont peu éloignés de la réalité, juste ce qu'il faut de décalage pour étre une fiction.


Chapeau à Arte pour hier soir d'avoir diffuser ce film, qui de par son style et sa critique est une attaque aux valeurs télévisuelles actuelles et en vogue.
Cette longue introduction dans la casernes et cette grammaire télévisuelle tellement présente en Espagne est restitué à la perfection dans sa bêtise. Ou  à présent chaque chaine à son programme quotidien en direct sur le quotidien les gens de la rue. L'intelligence du film est déjà de nous présenter l'envers du décors, dans les rush et les non dits de ce genre de reportage qui ne cherche que le racoleur.
Après avoir poser les bases réalistes et critique du film celui ci s'assume en tant que film d'horreur fauché mais gonflé. C'est le  principe du train fantôme par excellence, de la tension, du sang, une intrigue qui tient la route.
Rajouté à ça encore de la suspicion entre les protagonistes, un racisme quotidien que ne dit pas son nom entre les voisins et la caméra sur l'épaule d'un des protagonistes font de ce film une œuvre terriblement originale pour le cinéma tout simplement ,de part toutes ces qualités.

mercredi 27 juillet 2011

Art is a serious matter.

Stanley Kubrick -1949 with Rosemary Williams a showgirl.

Sur le plateau de 2001, Kubrick ne travaillait que avec des équipes réduites mais ne comptait pas le temps de tournage, qui pouvaient être extrêmement long sur la durée.

Jack Nicholson semble toujours se marrer plus que les autres. Ici sur le plateau de Shining.

jeudi 21 juillet 2011

On n'est pas la que pour rire.

Il ne faut pas négliger dans les nouveaux OSS 117 ce qui ne révélé pas que de la comédie en elle même. Il y à également un part non négligeable techniquement qui parachève l'écriture et qui lui donne cette élégance et cette désinvolture si particulière. Notamment dans le choix de la pellicule et son coté si rétrograde et dans la mise en scène, avec la décor qui est si soigné qui nous ferait croire que c'est un vrai film de studio d'antan.

Le sommet du Caire.

Une image qui semble sortir d'une B.D., La ligne Claire.

lundi 13 juin 2011

The Shining of DSK

Quel magnifique hommage à la ressortie des films de Stanley Kubrick que de lui donner une nouvelle lecture. Comme quoi, la réalité dépasse toujours la fiction.


Parodie de Shining realisee par Olivier Chapelle pour 
"Tout le monde il est beau" sur Canal+

samedi 4 juin 2011

" Crash !" est un rêve dans " Fight Club".


Tout le monde n'a pas le loisir de l'expérience mortelle en avion, en voiture c'est beaucoup plus simple.

"Just Let Go" from Rock Sexton on Vimeo.

Dans le film et la nouvelle " Crash !" ce n'est plus un moyen de se prouver quelque chose. C'est le seul signe de vie à présent, celui de souffrir par plaisir.



lundi 18 avril 2011

Seigneur reviens parmis les tiens.

Avant  
Après
La cité des papes d'Avignon se voit subir une autre forme de festival de théâtre, avec le vent de colère qu'a provoquer les œuvres de l'artiste Andrés Serrano. Son Piss Christ s'est vue ainsi en partie détruit par un groupe de jeunes.

L'art n'est pas la réponse, mais une question.

Josef Koudelka, Praha, 1968.
Ai Weiwei, Fuck you forbidden city, 2000.

lundi 4 avril 2011

Le miroir au cinéma II

« Il ne s'agit pas de comprendre... Il s'agit de croire...»
   
Orphée, Jean Cocteau, 1950, France. 



" Faith is a hard thing to come by these days."
Prince of Darkness, John Carpenter, 1987, USA.

lundi 28 mars 2011

Le point de vue


visite du musée des accidentés de la route, dans Dikkenek. Chez David Cronenberg et James Graham Ballard, cette scéne serait du porno dans Crash.

lundi 14 mars 2011

Busty Gianna Michaels get wet


Piranha 3D, Alexandre Aja, 2010.
Not what you've been thinking. Don't you ??

Tu m'a volé ma chanson hein !!

Martine Doyen, 2006, Belgique.

" La France c'est grand hein ?? Vous avez la grosse tête. Ici la Belgique c'est petit."
Tel était la phrase que me sortit un gardien de sécurité à Bruxelles. Je ne l'avais pas compris sur le champ et elle ne m'invita pas à m'échapper des clichés. Mais par la suite, elle prit tous son sens.

dimanche 27 février 2011

la littérature est de la définition

"Après Andy Warhol un simple geste, comme celui qui consiste à croiser ses jambes, aura plus de signification que le contenu de tout Guerre et paix. Au vingtième siècle, la crucifixion doit être envisagée comme un auto-désastre conceptuel."
J.G. Ballard. la Foire aux atrocités, Tristram, Mayenne, 2003. Page 48.

 
Francesca Woodman en 1977.

Maurizio Cattelan en 2007.

mardi 22 février 2011

Dresden Dolls

La plus grande photographie au monde.
Deutsche quality

http://www.dresden-26-gigapixels.com/dresden26GP

mardi 15 février 2011

La musique

A la base la musique rap n'est pas plus vulgaire que peut l'être le tango par exemple. Le premier est né dans les rues des banlieues occidentale, les nouveaux faubourg de la ville moderne. Alors que le tango est né dans le vestibule des bordels Argentin, ou le client dansait pour entre autre, ne pas se refroidir. 
Il n'y que le temps qui permettra au talent de s'imposer.

Démonstration !




Pierre Etaix, Joyeux anniversaire.

Reportages sur Pierre Etaix.

"Le génie, disait Jerry Lewis, je sais ce que c'est car je l'ai vue deux fois. La première en lisant la définition dans le dictionnaire, la seconde en regardant les films de Pierre Etaix."
                                                                                                    Tracks, Arte Tv.


Peu donc est nécessaire de dire et de parler sur le genre comique et surtout sur le slapstick, car par définition il est visuel. Il ne peut être raconter que par la situation de mise en situation, et non par ses actions. Il appelle à une fonction du rire, qui malgré toute l'intelligence et l'analyse que l'on peut lui apporter, ne lui apporte rien et ne l'embellit guère.
Encore moins si les questions sont absurdes, comme dans certaines interview. A continuation, une compilation de quelques vidéos ou il est question de lui et de son œuvre, avec plus ou moins de pertinence.

mardi 25 janvier 2011

Bande Originale imaginaire pour OSS 117, Rio ne répond plus


Serge Gainsbourg, SS In Uruguay.

L'agent Hubert Bonisseur de la Bath se doit de faire un détour par Montevideo en Uruguay, au cours de sa mission, ceci afin de rencontrer un autre ancien  dignitaire SS nazi qui pourrait l'aider dans sa quête , il à trouvé lui refuge la bas. Ils avaient autrefois lutter durant le conflit dans les deux clans différents. L'agent OSS 117, malgré sont rejet idéologique, le trouva fort courageux car malgré tout, il avait  lui aussi des idées et le trouvais fortement magnétique. Il traverse pour ce faire toute la partie sud ouest du Brésil, pour rejoindre le petit pays voisin, au son de cette chanson de Serge Gainsbourg, totalement anachronique à cette époque. 




 Bernard Lavilliers, Fortaleza.

Au cours de lors d'une de ces enquêtes nocturne, pour glaner quelques preuves dans les bas fond de Rio, le plus célèbre des agents secrets rencontre une jeune femme, dans  un bar de la banlieue de ville. Au départ il lui fit son numéro de séducteur si naïvement. Celui-ci marcha. Elle l'entraina dans le cœur de la  nuit de  la ville, dans un mélange de tristesse, de passion et de retenue.

Don't Speak


"L'âge d'homme". Raphael Fejto. 2006.

La scéne de ce film, qui parait plutôt une fausse suite des aventures du duo Klapisch et Duris  est la plus drôle et la plus intéressante de ce long métrage.  De par le fait qu'elle ose parler de ce genre de moment la, si intime mais souvent ridicule. Et dans le fait que l'on ne s'attende jamais à voir dans un film de type  conventionnel ce genre de scéne si osé, dans un film aux allures si populaire de nos jours. Qui est une satturation sur les rapports sociaux qui emploie le verbe à tout bout de champ, et non sur le rapport physique, laissé à l'imagination. Voir Romain Duris enfin se taire, et ne point savoir que faire et dire est assez rare alors. Être un jouet  dans les mains d'une maitresse autoritaire et faisant bon nombre d'analogie sur le sexe en devient assez jouissif.

mercredi 19 janvier 2011

Rire de tout en France

 
Si même TF1 le dit.

De tout oui, mais quand c'est drôle, c'est encore mieux. La grâce est une qualité qui n'est pas donné à tout le monde. Et dans ce cas présent, ces deux comiques, apparue tout récement non pas à attendre le poids des années, de l'experience pour etre eux meme. Ils n'ont  peur de rien, ne se cache pas derrière du déjà fait et explore de nouveaux thèmes.
Bien que très récent que soit ce sketch et son auteur, Malik Benthala, avec la blague sur la Tunisie est déjà caduque et on ne peut que s'en réjouir. Il devra pour cela ne plus l'intégrer à ces spectacles, et ira surement avec son talent vers d'autres rivages de l'humour.

mardi 18 janvier 2011

Peter Sellers chez Kubrick

Lolita, 1962.

Peter Sellers à été toujours un grand insatisfait de ses films. Il trouvait la comédie faiblarde et facile, même si il en était le maitre à une époque. Il se trouvait dedans pitoyable et mettais le genre dramatique bien plus haut. Mais de la son refus de se conformer à la gloire, fit de lui qu'il essayait à chaque fois de faire autre chose. De pousser les limites encore plus loin.
De la bouche de son meilleur ennemie, Blake Edwards, les seuls films dont il était fiers était ceux qu'il avait fait avec Stanley Kubrick. Chez lui, il servait un personnage avec des valeurs,et la s'exprimer tout son talent et sa force d'interprétation. Dans des rôles inquiétants, dramatiques, pitoyable, vils. C'était bien avant son succès comique, mais déjà pointé la son charme évident et son flegme britannique, avec des accents différents employés à contre emploie. Son apogée vint avec Doctor Strangelove, ou il interpréta trois rôles différents, presque un quatrième si il ne s'était pas blessé et le cantonna pour le dernier à un fauteuil roulant. Du plus banal des président Américain, au soldat Britannique flegmatique, jusqu'à l'ancien nazi absolument dingue, il montre encore une fois toutes l'étendue de ses capacités.

La meilleure publicité possible pour Coca-Cola Company.

Doctor Strangelove, 1963.

lundi 17 janvier 2011

Deleted scenes

Les scènes coupés d'un bon film le rallonge, sans que cela en soi un défaut. Elle le rende plus intrigant, nous en donne plus. Ceci à été l'objet d'une réflexion de son auteur, ou d'autre décideurs. En rapport à un choix  donné, qui va de la sens d'une harmonie du film, à laquelle il est obligé de passé, au détriments de certaines de ses idées, mais que malheureusement doivent être opérer. Pour cela, il faut donc s'en débarrasser. 

Ensemble des scénes coupés du film Heat, de Michael Mann. 
 

Les scènes coupés d'un mauvais film sont étranges, car elles aurait pu au contraire l'améliorer. lui donner un autre air. Le rendre moins pathétique. Ou sinon parfois, la sagesse à parlé d'elle même.


dimanche 16 janvier 2011

Just dance

The Pink Panther, 1963.
 A la base dans ce film il n'était qu'un acteur secondaire, mais il à tous emporté sur son passage. Du premier rôle attribué au charismatique David Niven  ici au premier plan, jusqu'au numéro musical ou on ne voit que lui, il  s'impose de lui même.


The Party, 1968. 
Le titre de la chanson est bien trop nihiliste pour être de la samba. Ce mélange de No future et de saudade donne une touche étrange et mélancolique à ce moment. Mais ceci est composé par la présence de l'Indien le plus gaffeur juste derrière. En ne faisant rien déjà il fait beaucoup.

mardi 11 janvier 2011

Voir défiler les choses

The Party, Blake Edwards, Peter Sellers, Henry Mancini.  1968.
1:54 
 
Voici deux scènes de films avec les comiques impliqués dans un post précèdent, afin de signifier le talent  évident de ses deux protagonistes, mais à diverses échelles et à travers un exemple d'ordre similaire. Ces deux moments sont la preuve que par le même gag visuel d'un élément qui échappe totalement à celui qui l'utilisait. Qui est le papier toilette qui n'arrête pas de tomber dans le premier, et du même phénomène avec les sacs pour emballer les fruits dans le deuxième. C'est le même recours, on constate la répétition d'une forme, dans un autre contexte, tout en gardant la force comique de l'action.
Le premier est totalement burlesque, quasiment muet. Il est le résultat du pire et du plus drôle qui puisse se produire dans des toilettes, même les éléments deviennent absurdes et improbables envers celui qui vient dans ce lieu si anodin. Le deuxième, moins drôle car plus grotesque, mais toujours dans un lieu aussi domestique, qu'est le supermarché. Il est de nature commune envers un objet du quotidien, qui révèle lui aussi sa porté comique, envers celui qui ne s'y attend pas. Au grand bonheur du spectateur, encore une fois.
Grâce à cette même idée dédoubler, inspiré du quotidien, le comique de situation s'infiltre dans le plus banal.

  Naked Gun 33 1/3 : The Final Insult, ZAZ, Leslie Nielsen. 1994.
0:20 

lundi 3 janvier 2011

Un seul dieu ( l'humour) dans trois manifestations ( Chaplin, Sellers, Nielsen)

A vous de mettre un des nom sur chaque différents adjectif de ce schéma.
  
Dans une récente émission à la télévision consacrée au cinéma, il était question d'humour lors d'un débat entre plusieurs participants. Michaël Young était présent et évoqué également le récent décès de Leslie Nielsen. Père de l'absurde et maitre absolu de la comédie moderne contemporaine et même plus, dans lequel Young ne peut que reconnaitre un exemple et y faire des éloges. Dans une grande sagesse, il l'évoquait avec nostalgie et en le plaçant dans une continuité d'une façon de faire de l'humour, et  en le plaçant ainsi au panthéon des grands comiques, avec Charles Chaplin et Peter Sellers comme référent et dans une certaine forme de continuité, que dans les deux derniers, à chaque fois il y ai un peu de son prédécesseur. Il formait pour lui une trinité, dont chacun des deux derniers récupérait un flambeau, un héritage et allaient ainsi au-delà à chaque fois. Ce n'est pas un acquis pour chacun d'avoir était adoubé de leurs temps, de tout temps les comiques ont lutter pour s'imposer et faire reconnaitre leur talents par leurs contemporains, souvent ce fut  bien longtemps après leurs époques ou ils méritent alors la gloire et sont sanctifiés la plupart du temps après être  disparues. Dans cette optique, il est bon la reconnaissance ces derniers temps, grâce à la ressortie des films de Pierre Étaix , pour lui rendre la place qu'il mérite dans l'histoire du cinéma.

  Donc, ces analogies de Young sont peu concevables, étant donné le talent des deux Anglais, dont l'évidence est claire, et surtout celui qui a la plus courte fausse moustache des deux. Mais avec le temps,  l'histoire de la comédie au cinéma vit arriver la parole et du alors s'adapter, finit le slapstick et le grotesque muet et son apogée. Malgré tout, Sellers est un grand à l'heure de jouer sur un ton burlesque, digne de la génération passé. Il s'est faire le bête à merveille, il utilise son corps de manière risible assez souvent, que ce soit sous un déguisement ou en ne plissant pas un mot, juste avec sa présence il est souvent insupérable à pouvoir ainsi décrocher un sourire chez le spectateur. A quoi il rajoute un grand talent pour la comédie et un sens inné de l'interprétation très profond de ses personnages, allant du registre de la comédie jusqu'au drame, ceci de manière passionnée et sincère. Il réunit toutes les qualités du cinéma parlant et muet en le voyant sous ces deux angles d'approches. Il suffit parfois de le voir sur l'écran pour sourire et qu'il ouvre sa bouche pour rire aux éclats.

  Difficile semble-t-il de faire mieux, non effectivement, mais pire oui. Dans un registre donné, il faut souvent aller au delà de ce qui s'est déjà fait, se basant sur ce qui fonctionne, en y apportant autre chose et en innovant pour faire évoluer le style et peut-être ainsi imposer de nouvelles normes. Leslie Nielsen n'était pas un comique à la base, n'y même un grand acteur, souvent vue à l'écran comme acteur secondaire et encore moins drôle. Il a joué dans un grand classique de la science-fiction des années 50,  " la Planète Interdite", où le robot Robby était plus connue que lui et dont l'histoire est une transposition de l'œuvre de Shakespeare la Tempête sur une planète lointaine. Dans les années 70, il joue dans le film catastrophe "Poséidon" le commandant de bord, de manière totalement anecdotique et de façon lointaine. Un de ses meilleurs rôle même ayant commencé sa carrière comique, est celui d'un mari trompé devenue un assassin dans un sketch du film " Creepshow".  Il n'y avait rien chez lui qui invitais au rire, de par sa grande taille, son air sérieux et son côté professionnel, toujours  occupé à autre chose. Mais le tournant et le succès de sa carrière interviennent fort dans tard dans la sienne, avec " Il y à t'il un pilote dans l'avion ?". Qui est une absurde comédie et une parodie de film catastrophe devenue un modèle du genre. Groucho Marx a eu dit une fois  ce que semble un règle primordiale de la comédie; ceci concernant une de ces actrices qu'il trouvait superbe et insupérable car elle ne savait pas qu'elle faisait une comédie, et pourquoi ces réactions et son comportement était bien meilleurs car elle ne jouait pas, et  qu'elle n'avait pas besoin d'en savoir plus.C'est un peu le même principe pour Nielsen, mais lui n'a pas le physique de l'emploi, mais joue avec cette image et au fait de ne pas sembler être à sa place. 

Il va donc plus loin dans l'absurde que ses prédécesseurs, à son âge de gloire et avec des cheveux gris, on est un monsieur respectable, avec beaucoup d'expérience et de sérieux. Voilà ce qu'il dégage comme éléments extérieurs et qu'il détourne à travers ses films comiques par la suite. Chaplin et Sellers avaient leurs jeunesses, les déguisements, la vitalité et leurs côtés polisson pour faire rire, alors que lui c'était vraiment tout autre chose. Une respectabilité du sérieux mis à mal depuis l'intérieur même.

dimanche 2 janvier 2011

Allez voir sur la montagne si j'y suis.

The Holy Mountain, Alejandro Jodorowsky.

Totò Che Visse Due Volte, Ciprì et Maresco.

Avida, Benoît Delépine et Gustave de Kervern.