vendredi 3 décembre 2010

NABE & MELENCHON


 S'il y a bien un mot qui puisse unir et définir ces deux personnes, c'est bien celui de populiste, selon ce qu'on peut entendre à leurs sujets. Néanmoins, derrière ce terme aussi vulgaire que noble parfois, sous lequel on les englobe ils s'imposent de par leurs bravoures. Ils ont une qualité qu'on ne peut pas leurs reprocher, autant celle-ci est grande et vise un but radical. Ceci dans leur domaine respectif, que ce soit là dans le monde littéraire et de la culture ou du politique et de ses aboutissants, les deux sont les grands et féroces critiques de nos temps, sur leurs domaines de compétence. Bien qu'ils fassent partie du système, ils le conspuent sans mâcher leurs mots et parviennent à une féroce conclusion. Qu'ils basent sur une analyse structuré, logique et un rejet d'un système de pensée ou de valeurs actuelles. Ceci sur un temps parfois familier ou agressif, mais celui-ci va de soi avec le message, on ne peut faire une charge en chuchotant, elle se doit d'être radical, autant que son propos. Après ceci peut sembler bas, facile, populiste au final donc, il n'y a qu'un pas.

Les plus fidèles de ces deux sont les gens issus de la marge à bien regarder, ceux déçus de la littérature et de la politique de gauche, qui veulent changer de point vu, car l'opposition et l'offre de renouvellement sont trop faible par rapport à la culture dominante. Ils font tous deux la paire, ils sont bon client des plateaux de télévision, car ils sont connue le résultat probant sur l'audimat de leurs saillies, leurs discours et protestations sont bon client, donnent à polémique, elle pourrait se noyer dans le flux tendu télévisuel mais parvient néanmoins à attirer l'attention des spectateurs. Il est donc salutaire d'avoir des personnes, au détriment de leurs images et de la bonne conscience, qui s'expriment parfois de façon virulente et qui se révoltent sur un statuquo et le remettent en question, rien n'est plus sain que de remettre en question un modelé pour tenter de l'améliorer par d'autre concept et idées, encore mieux s'ils sont dû côté de la créativité et de l'alternance.
De ce fait, du parallèle entre ces deux personnes, ils ont autant leurs reflets du coté de la politique de droite et la doxa littéraire, ceux qui tirent le pouvoir et l'esthétique dans ses ultimes et pires retranchements. Je citerais comme exemple, Alain Soral ( ayant attaqué les deux cités, d'ailleurs), Alain Finkielkraut, Marine Le Pen, Nicolas Dupont Aignan, ...
Eux ne se gène aucunement de faire du populisme, qui marche malgré tout, sur une réduction du champ des possibilités, en offrant un constat simple mais logique juste bon à se renfermer, et non à l'ouverture.

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