vendredi 13 novembre 2009

The Soprano & The Shield.


Ce sont la deux grandes séries moderne sur les U.S.A, elles traitent de la même Amérique mais hormis le fait de se passer des deux cotés du continent, elles reflètent à la fois une opposition géographique et temporelle sur le sujet de la violence. Le fait que les deux soient déjà conclue peut amener d'ors et déjà a une réflexion sur elle mêmes; de façon particulière et ensemble à la fois, de par sa thématique.


The Soprano reflète une condition, celle de la mafia new-yorkaise et de la campagne du New Jersey, régi par les Italo-américains à tenter de régner sur les agissements du crime organisé. Le point de vue est de désacraliser l'aura de la mafia par son côté banal d'une quelconque entreprise du crime et de son quotidien, qui est le fait d'une extrême violence par moment. C’est une série de type et de facture à l'ancienne, elle prend son temps à travers 86 heures de programme tout au long de 6 saisons. Le temps du récit est déjà long mais de ce fait la narration en elle même se pose, prend son temps. Combien de scène sont l'équivalent d'une pause narrative, de voir les personnages à ne rien faire, regarder la TV, être dans un club de striptease et ceci afin d'aboutir à rien.


Bien au contraire de The Shield, déjà le basculement est énorme, ceux sensé respecter la loi la détourne à leurs avantages et sont les protagonistes tout au long de la série. Ces antihéros n'ont aucun problème de morale la les mafieux parfois ont des sentiments, eux savent qu’ils n’ont pas le choix ni la possibilité de se tromper afin de triompher. Ils usent et abusent de la loi afin de la faire respecter par intermittence. La notion de temps est très étrange également, il y à 7 saison de 88 épisode mais tout est sensé se passer en trois ans non stop. Comme si tout était enchainé à la file et sans repos entre les histoires consécutives. La la première série prend son temps avec un certain coté cinématographique pour poser son récit, l'autre est dans l'urgence à chaque fois. Pas de temps de répit, un épisode peut être toute une journée et semble être le fruit d'une fusion a chaque seconde. Car n'importe quoi peut arriver, à chaque seconde un élément de type surréaliste peut arriver et tout changer au récit, après reste à savoir comment les protagonistes vont s'en sortir.

Ce sont quelques part deux série qui excite le spectateur et joue sur son attente, ceci sur le long terme. On ne sait que rarement à quoi s'attendre de la part des protagonistes des deux séries, comment vont-il gérer leurs affaires et jusqu'à quand cela pourra se poursuivre ? Ce qui semble être la question que peut se poser tout téléspectateur face à ces deux cas présent. Son attente sera récompenser par toujours plus d'éléments de nature dramatique et de suspens sur le sort des protagonistes. En cela, on peut les comparer a la série Le Prisonnier également, la série d'antan qui faisait le succès du petit écran chaque semaine. Le contexte est largement différent, mais c'est toujours l'histoire d'un individu dans un système, duquel il était du mauvais coté de la barrière involontairement. Alors que ces deux cas ils sont clairement ceux qui l'on franchie et de façon délibérer.


Le fossé entre les deux série peut s'apprécier rien que en regardant les deux générique respectifs; celui des Soprano suit Tony en voiture se rendre de New York jusqu'à chez lui, dans sa mansion coincé au fin fond du New Jersey, à contre cœur à croire. Celui de The Shield vient comme une pause juste après la présentation de l'épisode déjà à vive allure. A noter que celui-ci ne dure pas plus de dix secondes et les noms des protagonistes intervient dans la fiction même, elle déborde de son cadre du générique. Rien que les noms des deux séries en elles mêmes valent pour symbolique forte et comme axe de la série. Le Soprano est celui qui est au dessus des autres dans l'orchestre, même si il peut y avoir d'autres devant lui, il doit gérer d'autres éléments afin de créer une harmonie. Delà une pression exiger et le fait que le protagoniste aie du mal à la gérer. Shield, qui est le bouclier est celui d'abord de la plaque qui est le symbole du respect et de la loi, mais maintes fois bafouer. Aussi d'une menace extérieure, un bouclier sert avant tout à se protéger. Jusqu'à quand va t'il tenir ? Qui est protéger en dessous et qui combattre ?

A savoir par la suite que dans les deux cas, le protagoniste n'est pas le héros Américain musclé de base, ni au physique d'Apollon ni celui d'un wasp. Ils sont petit, blanc de peau, gros, chauve presque et trapue, ils n'impressionnent pas au premier regard, car c'est plutôt le physique du bon père de famille qu'ils sont qui vient en premier s'immiscer dans le regard du spectateurs et l'amadouer. Mais au moindre ordre et fait et gestes, ils peuvent juger et agir en l'encontre d'un tiers et gérer leurs business de la façon la plus affreuse et juteuse pour eux.


La les mafieux new-yorkaise régner sans partages sur le butin et ne laisser que les miettes aux autres communautés, à l'autre coté des States, il n'en est rien de semblable. A aucun moment que je me souvienne, il n'y à de un conflit avec les Italo-américains à Los Angeles, car ils sont absent de l'asphalte. Il est certains qu'ils sont plutôt sur la côte est, il est évident que leurs influences est locale et est bien connue. Il n'en reste pas moins dans cette Amérique, qui était celle de Bush Junior, que la criminalité est l'œuvre des afro-américains et des Latinos se faisant la guerre pour contrôler leurs territoire et que celui-ci aille en expansion, jusqu'à la grande pomme un jour et qu'il y soient déjà implanter. Comme si les use et manière des la pègre Italienne soient et appartiennent à un autre temps, celui d'un ordre et d'une étique, malgré tout. Ce coté se retrouve dans la série des Soprano plus en finesse, plus dissous, même si le résultat de la criminalité est le même, à savoir la mort et la souffrance. Néanmoins dans le contexte plus moderne il reste comme la même violence intra-Américaine dans la psyché des U.S.A., une autre forme de la percevoir.
L'intrigue est nerveuse dans The Shield, comme dans 24 par exemple. Elle est haletante et au bord du gouffre à chaque seconde. La ou Jack Bauer tente de préserver le monde en accomplissant les pires barbaries, Vic Mackey lui ne voit que pour lui à son niveau. Il s'agit bien d'un problème moral non résolue quelque part. A savoir si il faut user de la violence à de bon fins. Tel est le dilemme d'une certaine Amérique moderne également. Espérons que celui aille en se résolvant et qu'il reste en arrière, dans la fiction et la réalité.

INGLOURIOUS BASTERDS, ceci n'est pas une pipe.


Quentin Tarantino est un cinéaste primitif mais dans un contexte moderne, son éducation cinématographique est faite d'une culture non pas classique, au sens propre et élitiste mais au sens large, elle le devient. Car elle englobe ce qui autre fois n'était que considérer que sous culture et pousse celle-ci à son paroxysme esthétique, cette fois ci le cas ici traité est d’une recréation de la seconde guerre mondiale.

On ne sait pas trop à quoi joue Tarantino de ce fait, car c'est d'un jeu qu'il s'agit à chaque fois. D'un cadre, d'une mise en scène d'événements réels où pas et d'y mettre la couche personnelle de l'auteur. Celui-ci comme d'autre cinéastes peut venir lui même à se répéter, tels d'autre auteurs modernes du film de genre avant lui, tel que De Palma Carpenter. Qui après une paire de chefs-d’œuvre, tombe dans l'exercice d'un style propre et ne fassent que se répéter et faire le même film au final. Pour Tarantino ont peut retrouver la scène à table (Reservoir Dogs, Death Proof, Inglourious Basterds), la rhétorique féminine de la vengeance ( Jackie Brown, Kill Bill, Inglourious Basterds ) et les innombrables scènes de dialogues ponctués de violence inouïe à chaque fin de séquence quasiment. La il sort son épingle du jeu et ce qu'il fait toujours assez bien est de creuser le banal pour faire exploser à travers lui le cinéma de genre qu'il affectionne, dans sa plus grande largeur, la folie et la violence inhérente à l'être humain. A préciser aussi que c'est la première fois que le réalisateur prend une période historique claire et connue, non pas un présent rêvée fantasmé mais basée sur des faits existants. Dans ce cas précis il est énoncer dés le début le contexte historique, qui est celui de la fable dés le 1er chapitre " Il était une fois la France occupés par les Nazi", une façon de planter son décor de jeu et d'en faire une construction de type ucrhonique, tel le jeu vidéo Alerte Rouge, gros succès PC des 90's, la guerre froide était devenue bien réelle.


Après reste à savoir s’il faut le prendre au 1er
aux 2 éme degré. Si par le jeu référentiel à chaque plan où à chaque ligne de dialogue, tel un geek quelque peu mature désormais recrachant une cinéphilie folle. A savoir si cette culture, cette édifice est un esthétique en elle même, bien un moyen pour tenter de la transcender, pour essayer de se rapprocher d'un idéal quasiment inaccessible, celui d'une pureté par un réfèrent cinématographique de type cristallin. Ceci n'empêche que dans ce cas présent il livre un message un tant soi peu Méta-cinéma un peu lourd, car porté sur la symbolique de la visé du cinéma, tel Truffaut prétendant que le cinéma est mieux que la vie en elle même et d'en faire une arme et de ses disciples une armées . bien sinon un cinéaste qui par le concours du jeu de ses acteurs se donne les moyens d'offrir à lui même d'abord et aux spectateurs par la suite des personnages bien trempé à chaque fois, d'avoir un ton épique quelque peu perdue au fil du temps dans le cinéma moderne. Qui tend à minimiser cet effet du spectacle au dépend du sentimentalisme de nos jours, alors que antan le cinéma était traversé par des souffles, quelque soit le genre, par la bravoure de ses personnages faces à des situations donné; de Keaton à Griffin, passant par Lang et Hawks entre autres.


Inglourious Basterds est donc un film sans concessions, des deux parties en jeux dans ce cas précis. Pas de vrai gentil, ni de salut par les actes, ici qui durant la guerre était souvent des actes de sacrifice. Tous doivent tuer, si ce n'est pour sauver les siens et soi même accessoirement. Il en reste au final un bon divertissement, un film qui prend son temps pour se développer amplement, comme il se fait inhabituel de nos jours. Chose rare également, il se moque aussi gentiment du manque de culture linguistique des Américains. Car à l'heure ou l'Europe alors se déchirait, savoir des langues étrangères était question de survie avant tout et de négociation avant de s'affronter et la est le brio de Tarantino, dans la parole il prend tout son effet.