mardi 3 février 2009

I'm Not There, de Todd Haynes.


" I'm Not There" est à la fois un film qui traîne quelque longueurs mais qui est avant tout un bon film. Long car il fait plus de deux heures pour établir son discours, mais casant à chaque fois la narration qui est fait d'épisodes successif, exercice qui est toujours périlleux et dont la qualité s'en fait forcément ressentir. Certains d'entre eux deviennent interminable, on n'en voit plus la fin et peuvent arriver à être fatiguant, par contre d'autres passage en viennent à être trop court pour le goût du spectateur, de par leurs qualité intrinsèque, différente à chaque reprise. Il est à la fois bon car original dans son langage, il joue avec les formes de la fiction; 6 acteurs, de différents âges et de divers physique pour jouer la figure qu'est Rober Zimmerman, alias Bob Dylan. Cette rhétorique est astucieuse, car il ne vient pas figer sa figure dans un profil physique. Il à connue diverse périodes à ses débuts et tout au long de sa carrière, tout autant stylistique que moralement.

Le plus intéressant est encore je trouve les allégories du film. Je craignais qu'il soit un long métrage comme celui sur Johnny Cash, "Walk the Line", bien construit et réalise mais assez plat pour évoquer un personnage avec autant de relief et beaucoup trop bref, sur deux heures de long métrage sur sa personnalité et sa carriére. Ça aurait même pu tourner à la farce si Dylan avait renvoyé les ascenseurs envoyé dans "Walk the Line" sur leurs relations entre les deux artistes. Ici nous sommes dans un autre type de biopic, pas celui qui raconte une enfance, un élément déclencheur, la voie du succès et les doutes de l'artiste. Il ressemble beaucoup plus à celui d'un autre artiste, tel que celui consacré sur le peintre Gustav Klimt, autre artiste où aussi l'imaginaire à eu une place forte. Et fort différent de ceux traités sur les autres figures de la musique vu récemment. Ce n'est pas une biographie littéraire, c'est une variation sur le thème de la vie de l'artiste. Ici même les noms sont souvent changés, des personnes sont reconnues à travers eux pour donner à réfléchir au spectateur sur le où les sens, car il sait déjà en partie l'histoire qui lui va être compté, donc les variations rajoutent une lecture dans ses allégories.

C'est le même cas que dans les vieux jeux vidéos de football, surtout International Superstar Soccer, l'ancêtre des P.E.S. . Autrefois sans licence officielle à ses débuts,où les noms des joueurs étaient changé par des noms approximatifs mais au physiques et aux qualités similaires. Mais où on retrouver facilement ses idoles, en cherchant bien.

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