vendredi 30 janvier 2009

Escudero & Garcimore.


Ils sont avec Salvador Dali et Paco Rabanne également, cousins lointains tous deux d’ailleurs, les Espagnols ayant le plus réussi aux dépend des Français. Le premier, au nom d’écuyer s’étant posté au plus prés de la frontière avec la France, du coté du Perthus pour vendre alcool et marchandises aux frontaliers. Le rigolard lui en faisant un peu d’art et n’importe quoi auprès des gaulois, sachant jouer du folklore Ibérique. Dans le cas ici cité de ces deux personnages, ils ont en commun leurs racines conjointe régionale, celle de la région centrale de Castilla la Mancha. Sous développé en à peu prés tout, sauf dans celui des champs de culture qui s’étendent sur les cotés de la route. C’est une région agricole où pousse de tout et est remplie de moulin a vent, au cas si Jean Rochefort souhaite finir le film de Don Quichotte et Jess Franco si il veut s’y remettre également. Escudero et Garcimore ont fuit donc la Loose locale pour faire leurs vies et ceci plutôt bien au final.


Dans un reportage de Capital sur M6, j’ai beaucoup appris du premier. Après les ouvertures des frontières de la zone Europe et le chômage qu’il a engendré, la municipalités du village frontalier de La Jonquera s’est vue recycler de poste douanier à contrebandiers quasiment, ceci en travaillant pour les magasins d’Escudero notamment. Qui s’est dédier alors à vendre presque à juste un mètre après la frontière des produits avec beaucoup moins de taxe. Ceci car la municipalité locale lui à céder les terrains pour construire ces magasins le long de la nationale au look eighties une fois passer la frontière. Une fois les bénéfices engendré il fit fortune en installant plusieurs franchises, les une à coté de l’autre. Il fit fortune ainsi, il à désormais une mansion énorme, digne d’un propriétaire terrien comme on en voit dans les séries Sud Américaine et à un sale caractère envers ces employés issus de ces latitudes ,quand on le croisse dans un de ces rayons pour faire tourner à fond la boutique.


L’autre cas est celui d’un comique qui fit rire tout le monde grâce à ses tours de magie et son accent dont il aimer en jouer. Musicien à l’origine, il monta à Paris pour tenter la vie d’artiste, chose qu’il réussi à faire au final. Il aimer amusé en faisant croire que ces tours ne marchait pas et en plaçant l’absurde sur la tapis, jouant de son accent, de sa bonne humeur et de ses expressions pour plaire et faire rire plus que tout. Avec sa coupe de cheveux, son rire si particulier et ses yeux tout rond et malicieux, tout laisser présager un comique plus qu’un magicien. Il ne se prenait pas aux sérieux et était d’une modestie incroyable se contentant de peu à chaque temps lui étant consacré « On Air ». Lorsque il rencontra son double, sa Némésis moderne le plus sérieux et mercantile, bien que très bon magicien moderne portant un nom Dickensien sur le plateau de Nulle Part Ailleurs, il fit rire tout le monde à ses dépend. En le faisant passer pour le clown blanc de la piste de spectacle, tout ceci avec élégance et sans mépris en trente secondes seulement. Plus tard malheureusement il tomba dans l’oubli et resurgit de temps à autres dans des publicités, où son génie éclata pendant quelques secondes encore. Après ça dernière apparition fut chez Patrick Sébastien, qui souvent fait part d'exposition médiatique à toutes sortes d'artistes et c'est à souligner. C’est alors que quelques nostalgiques surent sa mort en 2000, ignorer alors par les médias qui l’ont exhibé pendant si longtemps, sans aucun hommage ni quasiment aucune référence à sa disparition et dont le temps passé parait déjà énorme pour une personne si populaire.


Ce sont la deux personnes qui ont réussi leurs vie, à différents niveaux mais sachant profitez d'une situation pour en tirer des avantages divers et en être reconnue.


D’autres Manchegos sont trés bon aussi et font figure d'héros moderne, mais cette fois ci dans le champs propre de la culture Espagnole, en voici quelques exemples.

Notamment le joueur du F.C. Barcelona, Andrés Iniesta, milieu de terrain évoluant sur la gauche, surnommé « le lutin d’Albacete » pour sa petite taille. Champion d’Europe avec l’Espagne en été 2008, il fait des merveilles avec le ballon, marqua un but contre la Belgique en phase éliminatoire du prochain Mondial monumental et fait souvent oublier Ronaldinho sur les bandes, en étant tout son opposé physique mais tout aussi bon. Il est facilement reconnaissable, il est très réservé, joue très bien et est très blanc de peau.

Il y a également « le trio D’Albacete » que forme le groupe comique Muchachada Nui. Équivalent Ibérique de Groland en plus absurde, tirant plus vers les Monty Python et en moins crade (parfois). Ils font les beaux jours de la chaine publique TVE2 en faisant rire avec leurs sketchs d’imitations, de doublage grotesques et de situation loufoque. Pour ceux qui comprennent l’Espagnol c’est à voir. Avec ses finesses, tout comme son coté le plus vulgaire pour pouvoir l’apprécier.

Je n’oublie pas dans cette liste minime et arbitraire, le plus connue de la région, le fils du pays, celui qui la mise en image et en situation comme personne, Pedro Almodovar. Son physique Ibère et sa vision lui ont permis d’être avant-gardiste avant tout le monde dans ce pays dans les années 80, et grâce à sa vision à la fois folklorique et parfois vulgaire du monde, il parvint à être un grand cinéaste.


La grâce et la rigueur, à croire deux vertu Manchegas on dirait, valeurs pour lesquelles Don Quichotte se battait. Même contres des chimères parfois, comme ses compatriotes régionaux tout en sachant d’où ils venaient mais en tentant le coup avec brio et avec leurs qualités.



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