lundi 3 janvier 2011

Un seul dieu ( l'humour) dans trois manifestations ( Chaplin, Sellers, Nielsen)

A vous de mettre un des nom sur chaque différents adjectif de ce schéma.
  
Dans une récente émission à la télévision consacrée au cinéma, il était question d'humour lors d'un débat entre plusieurs participants. Michaël Young était présent et évoqué également le récent décès de Leslie Nielsen. Père de l'absurde et maitre absolu de la comédie moderne contemporaine et même plus, dans lequel Young ne peut que reconnaitre un exemple et y faire des éloges. Dans une grande sagesse, il l'évoquait avec nostalgie et en le plaçant dans une continuité d'une façon de faire de l'humour, et  en le plaçant ainsi au panthéon des grands comiques, avec Charles Chaplin et Peter Sellers comme référent et dans une certaine forme de continuité, que dans les deux derniers, à chaque fois il y ai un peu de son prédécesseur. Il formait pour lui une trinité, dont chacun des deux derniers récupérait un flambeau, un héritage et allaient ainsi au-delà à chaque fois. Ce n'est pas un acquis pour chacun d'avoir était adoubé de leurs temps, de tout temps les comiques ont lutter pour s'imposer et faire reconnaitre leur talents par leurs contemporains, souvent ce fut  bien longtemps après leurs époques ou ils méritent alors la gloire et sont sanctifiés la plupart du temps après être  disparues. Dans cette optique, il est bon la reconnaissance ces derniers temps, grâce à la ressortie des films de Pierre Étaix , pour lui rendre la place qu'il mérite dans l'histoire du cinéma.

  Donc, ces analogies de Young sont peu concevables, étant donné le talent des deux Anglais, dont l'évidence est claire, et surtout celui qui a la plus courte fausse moustache des deux. Mais avec le temps,  l'histoire de la comédie au cinéma vit arriver la parole et du alors s'adapter, finit le slapstick et le grotesque muet et son apogée. Malgré tout, Sellers est un grand à l'heure de jouer sur un ton burlesque, digne de la génération passé. Il s'est faire le bête à merveille, il utilise son corps de manière risible assez souvent, que ce soit sous un déguisement ou en ne plissant pas un mot, juste avec sa présence il est souvent insupérable à pouvoir ainsi décrocher un sourire chez le spectateur. A quoi il rajoute un grand talent pour la comédie et un sens inné de l'interprétation très profond de ses personnages, allant du registre de la comédie jusqu'au drame, ceci de manière passionnée et sincère. Il réunit toutes les qualités du cinéma parlant et muet en le voyant sous ces deux angles d'approches. Il suffit parfois de le voir sur l'écran pour sourire et qu'il ouvre sa bouche pour rire aux éclats.

  Difficile semble-t-il de faire mieux, non effectivement, mais pire oui. Dans un registre donné, il faut souvent aller au delà de ce qui s'est déjà fait, se basant sur ce qui fonctionne, en y apportant autre chose et en innovant pour faire évoluer le style et peut-être ainsi imposer de nouvelles normes. Leslie Nielsen n'était pas un comique à la base, n'y même un grand acteur, souvent vue à l'écran comme acteur secondaire et encore moins drôle. Il a joué dans un grand classique de la science-fiction des années 50,  " la Planète Interdite", où le robot Robby était plus connue que lui et dont l'histoire est une transposition de l'œuvre de Shakespeare la Tempête sur une planète lointaine. Dans les années 70, il joue dans le film catastrophe "Poséidon" le commandant de bord, de manière totalement anecdotique et de façon lointaine. Un de ses meilleurs rôle même ayant commencé sa carrière comique, est celui d'un mari trompé devenue un assassin dans un sketch du film " Creepshow".  Il n'y avait rien chez lui qui invitais au rire, de par sa grande taille, son air sérieux et son côté professionnel, toujours  occupé à autre chose. Mais le tournant et le succès de sa carrière interviennent fort dans tard dans la sienne, avec " Il y à t'il un pilote dans l'avion ?". Qui est une absurde comédie et une parodie de film catastrophe devenue un modèle du genre. Groucho Marx a eu dit une fois  ce que semble un règle primordiale de la comédie; ceci concernant une de ces actrices qu'il trouvait superbe et insupérable car elle ne savait pas qu'elle faisait une comédie, et pourquoi ces réactions et son comportement était bien meilleurs car elle ne jouait pas, et  qu'elle n'avait pas besoin d'en savoir plus.C'est un peu le même principe pour Nielsen, mais lui n'a pas le physique de l'emploi, mais joue avec cette image et au fait de ne pas sembler être à sa place. 

Il va donc plus loin dans l'absurde que ses prédécesseurs, à son âge de gloire et avec des cheveux gris, on est un monsieur respectable, avec beaucoup d'expérience et de sérieux. Voilà ce qu'il dégage comme éléments extérieurs et qu'il détourne à travers ses films comiques par la suite. Chaplin et Sellers avaient leurs jeunesses, les déguisements, la vitalité et leurs côtés polisson pour faire rire, alors que lui c'était vraiment tout autre chose. Une respectabilité du sérieux mis à mal depuis l'intérieur même.

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