jeudi 29 septembre 2011

Blackthorn



Le western ne ressuscite pas chaque fois qu'un film de ce type est produit, il est comme tout autre genre et style. Il est présent dans l'inconscient, que ce soit celui des spectateurs tout comme des réalisateurs, étant tout d'abord eux aussi spectateur  de ces derniers. Il fait partie d'une catégorie assez ancienne ou le spectacle avait une composante épique, chose qui est à présent galvaudé voir désuète de la part de la production mondiale, et qui est au mis au gout du jour par des cinéaste soucieux de faire des films comme antan et garde ainsi tout son charme. C'est dans cette optique que que sort Blackthorn, ces grands défauts sont cette volonté de tout expliquer par des bancs titres au début et  ces nombreux flashback de la jeunesse de Butch Cassdy et le Kid que ne peuvent eux remplacer ceux joué par Paul Newman et Robert Redford, qui n'apportent que très peu au film et ne font que le saturer  d'informations inécessaire.

La première partie est assez plate, elle respecte les codes du western. De beaux paysages, de beaux plans avec des travelling magnifiques, des indiens, des gentils, des cowboys et un passé glorieux emplie de liberté. Sur lequel se greffe l'histoire (fictive ou pas on s'en fiche) de Butch Cassidy supposé mort qui s'allie à présent avec un jeune ingénieur espagnol pour faire un dernier coup. Mais au  bout d'un moment le film change sans que le spectateur s'en aperçoive.
Mais à partir de la, le film change, ce qui était purement figuratif avec des références aux classique du genre, devient politique et philosophique. Le but qu'ils pourchassent tout deux est vain est non pas remplie d'idéaux et de liberté, mais bien pourrie. Comme dit le vieux gringo, " dans quelle époque on vit !!".
Une scène de type dramatique entre Butch et l'inspecteur qui le poursuivait semble être l'antithèse complète de la fin des Misérables, la ou Javert se résout à ne plus poursuivre Valjean car il se rend compte qu'il est bon, dans Blackthorn, le shériff américain aprés avoir admirer le talent du bandit qu'il recherchait et poursuivie le laisse partir aussi. Mais le laissant face à sa morale, car il est lassé de le poursuivre, préférant garder pour lui l'image d'un bandit d'honneur et non celui d'un minable pilleur.
Donc le film devient moral en second lieu et donne plus de relief à l'ensemble qui semblait très académique à mon gout, et laisse un très bonne impression à ce western à la fois classique dans ces formes, mais politique par la suite. Par exemple la fin ressemble un peu à celle du " Le bon, la brute et le truand", mais la conclusion en est différente. Tuco par exemple est bien meilleur que l'espagnol, est la conclusion du film est bien différente, ou chacun mérite son sort.

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