mardi 19 janvier 2010

OSS 117, Rio ne répond plus.


Ce volet d'OSS 117 commence se situe la meilleure partie de " la Panthère Rose ", film réalisé en 1963 par Blake Edwards et premier d'une longue série : dans un chalet en Suisse, au coin du feu et avec la même classe incroyable. En plus d'être une référence à ce film avec Peter Sellers, il partage avec ce dernier une parfaite équation, digne des meilleurs tiercé imaginable. Le fait d'avoir un réalisateur exigeant, un acteur qui incarne littéralement son personnage et un très bon compositeur de musique à la barre. Le trio Edwards, Sellers, Mancini qui ont fait des merveilles et durant plusieurs épisodes avec leurs saga est ici composé de remplaçant idéaux, poste pour poste. Tel que son le trio Hazanavicius, Dujardin, Bource. Le dernier étant quasiment inconnue du grand public, mais il déploie toute une gamme de musique sur des ambiances différentes, qui vont à merveille tout au long du film avec brio et classe, ceci selon les différentes situations dans lequel se trouve le meilleur des agents secret Français.

Le film suit le sentier qu'a si bien tracé le premier numéro; qui est celui d'une comédie d'espionnage frisant la parodie, mais suivant néanmoins une histoire, qui est à nouveau de déjouer les plans des nazis, mais cette fois ci au Brésil et une dizaine d'années après le premier. Ceci toujours avec un soin particulier à la photographie, qui est désormais héritière des années 60, en tant que récréation historique et surtout en terme de choix esthétisant et de référence filmique. Cela au niveau d'un certain cinéma à l'ancienne et de part quelques délicates citations de films à travers des plans soignés. Le principal problème était alors le doute sur la viabilité du film étant donner le risque de se répéter. Qui est vite déjouer de part l'attachement des scénaristes à pousser aux confins le personnage d' OSS 117 et les limites de rire du politiquement correct, chose rare à notre époque, et qui est à noter.
Le seul problème s'il en est, est alors que l'histoire peine par moment à se développer par elle même, tant les situations et les gags s'enchaînent à vitesse vertigineuse et de maniéré toujours aussi drôle. Il est déjà très facile de rire du personnage si stéréotypée que fait à merveille Jean Dujardin. Mais il est toujours lieux de rire, de part de la force des situations dans lesquelles il s'embourbe. Ceci avec son comportement d'un autre temps, totalement dépassé et qui se trouve hors de propos face aux situations auxquelles il se retrouve, avec toutes sortes d'âneries qu'il peut déballer avec son aplomb si particuliers et avec l'assurance de bien faire surtout. Aussi avec son rictus, celui-ci si particulier qu'il prête au personnage. Il amène souvent à rire des situations dans lesquelles il se trouve et où il agit selon ces concepts, mais surtout peut amener le
spectateur à être choquer parfois par sa bêtise effarante, fait rare et étrange, résultat de gène et de rire entremêler. Qui est le fait d'une grande liberté de ton qui est ici déployer et totalement décomplexé de la partie artistique du film. Afin de se moquer de l'assurance de ce fossile qu'est l'agent Hubert Bonniseur de la Bath.

La production, elle est très bien tenue et s'attache également à faire de ce film un produit ambitieux sur le terrain de la comédie, tous ses aspects sont soignées. Les second rôles ne sont pas que la pour soutenir Jean Dujardin; Pierre Bellemare en chef de l'OSS est exquis, les personnages féminins sont belles et intelligentes à la fois et jusqu'au méchants nazi qui sont drôles à souhait. Tous ne sont pas juste le fruit d'apparitions quelconque et se justifient dans l'histoire. Le film est élégant dans son ensemble et ne va pas dans le sens de la blague facile et dans la répétition que peut être une suite banale, se reposant sur ses acquis et un public conquis. Il ose rire de beaucoup de situations, autant sur le plan de la blague des plus osées et même aussi avec finesse par moment, frôlant l'absurde. Une scène qui me fait particulièrement rire est celle où il tente à plusieurs reprise de se garer en créneau devant un édifice, alors que le temps presse par exemple, et qui est d'une savoureuse facture a l'ancienne. Mais aussi avec force dans ses propos et n'hésite pas à sacrifier de la sorte son principal héros, pour l'inclure dans la farce, pour se moquer de lui et de ses idéaux. Tous ces éléments portent un film très drôle, où le personnage principal est dépassé par son comportement et ce qu'il croit représenter. La formule du premier fonctionne toujours et est améliorée en somme. Pour terminer, on ne peut que vouloir désirer que comme il y a eu différentes péripéties de l'inspecteur Clouseau, il y en ai autant de l'agent OSS 117 quelque part. Voir ce type dans différentes situations, pour donner lieu et marge aux scénaristes de pouvoir s'en donner à cœur joie en devient jubilatoire à bien y penser. Même si la Panthère Rose s'est engluer dans des suites moyennes parfois, on ne peut que vouloir voir d'autres aventures avec ce même schéma en France. Des histoires tel que " OSS 117 à Bombay !" , avec pour méchant Sacha Baron Cohen et comme partenaire de jeu Florence Foresti, par exemple. Si le public suit et surtout si les films sont toujours aussi bon, autant en faire de prestigieuse productions alors. Quand les films sont si bien réussi, il n'y à alors pas de plaisir à bouder mais de soutenir et vouloir s'attacher a une démarche d'un film qui ose rire de tout et avec une grande classe dans ses manières. Un numéro 3 se situant en Afrique semble déjà en chantier pour 2012. Ce sera sûrement le dernier, malgré le sillon qu'ont creuser les différents protagonistes du succès de cette franchise, et leurs volonté affiché de s'arrêter la pour ne pas en faire trop.

Deux choses pour finir, l'un sur un caprice et l'autre sur une idée de ma part. L'histoire aurait pu faire un détour par le pays voisin, l'Uruguay. Ceci afin de pouvoir justifier entendre la chanson de Gainsbourg, " SS in Uruguay " et qui aurait coller parfaitement au film. Car il aurait été des plus à sa place dans ce contexte, de part les paroles sur les regrets d'anciens nazi exilés. Le seul regret sinon, la seule touche esthétique qui aurait amené quelque chose de plus à cet opus airait été de danser autant au rythme de la samba, qui est celle du rire et de la comédie que celui de la bossa nova, avec sa part de tristesse mêler a l'allégresse. J'aurais pris plaisir à voir cet agent secret se poser pour réfléchir. Que ce soit à l'amour, à la destiné, à son combat perpétuel contre les nazi, ces seuls adversaires à sa taille, à croire que sa bêtise vaut de défier sans cesse les vestiges de l'empire nazi. Juste un passage quelque peu triste, voir métaphysique aurait pu faire rentrer ce personnage et le film dans une direction intéressante, voir surprenant d'audace dans son registre. Comme c'est le cas assez souvent dans les films de Michael Mann par exemple; il y à comme une pause narrative parfois en son sein, où les personnages sont des plus vivants alors à l'intérieur du récit, car on les voit vivre dans le quotidien, aller dans un autre sens que celui du film leurs imposent.



lundi 18 janvier 2010

ALMODOVAR & TARANTINO



Nous avons ici à faire ici dans ce cas la à deux cinéaste atypique, qui sont devenue le reflet d'une esthétique propre, dont ils sont les ambassadeurs mais avec une sensibilité très forte concernant leurs personnages féminins dans leurs œuvre respectives. Qui n'est pas sans rappeler la passion avec laquelle filmer Hitchcock à ses héroïnes, quasiment de manière pulsionnelle, fusionnel et d'un point de vue de type iconique à chaque reprise dans leurs filmographie respective de ce trois cinéastes, qui dans lesquels on retrouve cette composante. 

Il est ici convoqués deux cinéastes contemporains, qui partagent le même goût pour le combat des femmes, quel qu'il soit en lui même, ils les filment allant de l'avant, luttant contre la main mise des hommes. C'est la alors qu’elles sont capable de tout. Ceci avec leurs génies, leurs féminités et surtout leurs courages pour pouvoir lutter sur un terrain égal que celui de leurs adversaires, en usant les mêmes armes possibles et des atouts des deux sexes.
Ils ont tous deux eu vite le titre d'auteur décerné par la critique. Ceci impliquant alors à chaque sortie d'un de leurs films une attente d'un futur chef d'œuvre, pouvant entrainer avec le temps une baisse de rendement et une perte d'aura auprès d'un public de fidèles.

A noter que c'est la passion qui les amener au cinéma, celle des salles obscures avant tout ,de la découverte des grand classique mais surtout de petits grands films vue comme des joyaux et l'envie par la suite de s'en inspirer comme modèle, afin de raconter des histoires. Tout deux n'ont pas fait d'école de cinéma où des études préalable avant de tourner leurs premières bobines. Ils sont passé par le monde du travail qui leurs à permis d'assouvir leurs passion, comme n'importe quel fan qui se consacre à sa folie douce les weekends.
Ils tirent de leurs histoire le meilleur, en usant des genres cinématographique des plus convenue à travers des histoires relationnelles, portées à son paroxysme de façon populaire et à travers une esthétique pop qui en découle.
Il y à chez eux la même façon, la même position avant-gardiste aux débuts de leurs œuvres, tout en assimilant un héritage filmique gigantesque, en résumant son histoire, de façon singulière et personnelle à chaque fois. De la ils génèrent une capacité de transformer le matériel purement cinématographique à leurs avantage, en amplifiants ses effets. Néanmoins, tout en proposant un regard neuf sur l'histoire du cinéma, ils intègrent à la fois des aspects, des influences d'autres auteurs et de différents genre qui n'est pas le leurs. Pour le cas du cinéma Italien, par exemple. Qui fût un des plus dynamiques durant la seconde partie du dernier siècle, autant au niveau créatif que théorique. Le spectre va de Rossellini jusqu'à Leone, Marghereti et Lenzi par exemple, qui se retrouve dans les deux cinéastes ici présent dans cet article.

Tout deux sont l'expression ultime d'un certain cinéma; le post-moderne esthétique pour Tarantino et le cinéma Espagnol moderne pour Almodovar, même si cette définition est arbitraire, c'est ce qu'il sera retenu de tout deux. Ils deviennent des monuments de leurs vivants et s'impose à leurs tour dans l'histoire moderne du cinéma.