vendredi 13 novembre 2009

INGLOURIOUS BASTERDS, ceci n'est pas une pipe.


Quentin Tarantino est un cinéaste primitif mais dans un contexte moderne, son éducation cinématographique est faite d'une culture non pas classique, au sens propre et élitiste mais au sens large, elle le devient. Car elle englobe ce qui autre fois n'était que considérer que sous culture et pousse celle-ci à son paroxysme esthétique, cette fois ci le cas ici traité est d’une recréation de la seconde guerre mondiale.

On ne sait pas trop à quoi joue Tarantino de ce fait, car c'est d'un jeu qu'il s'agit à chaque fois. D'un cadre, d'une mise en scène d'événements réels où pas et d'y mettre la couche personnelle de l'auteur. Celui-ci comme d'autre cinéastes peut venir lui même à se répéter, tels d'autre auteurs modernes du film de genre avant lui, tel que De Palma Carpenter. Qui après une paire de chefs-d’œuvre, tombe dans l'exercice d'un style propre et ne fassent que se répéter et faire le même film au final. Pour Tarantino ont peut retrouver la scène à table (Reservoir Dogs, Death Proof, Inglourious Basterds), la rhétorique féminine de la vengeance ( Jackie Brown, Kill Bill, Inglourious Basterds ) et les innombrables scènes de dialogues ponctués de violence inouïe à chaque fin de séquence quasiment. La il sort son épingle du jeu et ce qu'il fait toujours assez bien est de creuser le banal pour faire exploser à travers lui le cinéma de genre qu'il affectionne, dans sa plus grande largeur, la folie et la violence inhérente à l'être humain. A préciser aussi que c'est la première fois que le réalisateur prend une période historique claire et connue, non pas un présent rêvée fantasmé mais basée sur des faits existants. Dans ce cas précis il est énoncer dés le début le contexte historique, qui est celui de la fable dés le 1er chapitre " Il était une fois la France occupés par les Nazi", une façon de planter son décor de jeu et d'en faire une construction de type ucrhonique, tel le jeu vidéo Alerte Rouge, gros succès PC des 90's, la guerre froide était devenue bien réelle.


Après reste à savoir s’il faut le prendre au 1er
aux 2 éme degré. Si par le jeu référentiel à chaque plan où à chaque ligne de dialogue, tel un geek quelque peu mature désormais recrachant une cinéphilie folle. A savoir si cette culture, cette édifice est un esthétique en elle même, bien un moyen pour tenter de la transcender, pour essayer de se rapprocher d'un idéal quasiment inaccessible, celui d'une pureté par un réfèrent cinématographique de type cristallin. Ceci n'empêche que dans ce cas présent il livre un message un tant soi peu Méta-cinéma un peu lourd, car porté sur la symbolique de la visé du cinéma, tel Truffaut prétendant que le cinéma est mieux que la vie en elle même et d'en faire une arme et de ses disciples une armées . bien sinon un cinéaste qui par le concours du jeu de ses acteurs se donne les moyens d'offrir à lui même d'abord et aux spectateurs par la suite des personnages bien trempé à chaque fois, d'avoir un ton épique quelque peu perdue au fil du temps dans le cinéma moderne. Qui tend à minimiser cet effet du spectacle au dépend du sentimentalisme de nos jours, alors que antan le cinéma était traversé par des souffles, quelque soit le genre, par la bravoure de ses personnages faces à des situations donné; de Keaton à Griffin, passant par Lang et Hawks entre autres.


Inglourious Basterds est donc un film sans concessions, des deux parties en jeux dans ce cas précis. Pas de vrai gentil, ni de salut par les actes, ici qui durant la guerre était souvent des actes de sacrifice. Tous doivent tuer, si ce n'est pour sauver les siens et soi même accessoirement. Il en reste au final un bon divertissement, un film qui prend son temps pour se développer amplement, comme il se fait inhabituel de nos jours. Chose rare également, il se moque aussi gentiment du manque de culture linguistique des Américains. Car à l'heure ou l'Europe alors se déchirait, savoir des langues étrangères était question de survie avant tout et de négociation avant de s'affronter et la est le brio de Tarantino, dans la parole il prend tout son effet.

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