lundi 30 mars 2009

Stolen Art.

Stolen Art. Documentaire, Belgique, 2007, de Simon Backés, 57 minutes.


Stolen Art est le nom d'une exposition ayant eu lieu a New York en 1978, que l'artiste Tchécoslovaque Pavel Novak présenta. Celle-ci comportait des tableaux de grands maîtres, tel que Courbet, Van Gogh, Rembrandt, Malevitch. Tous ces tableaux était à la vente alors pour une somme des plus modiques, étant des chefs d'œuvres reconnu de la peinture.
L'ambiguïté étant de mise car il ne révéla pas si ce fût des originaux où des copies quasiment parfaites. Cette exposition fût alors fermer par le FBI pour expertise, où un propriétaire d'un Courbet récupéra soit disant l'original qu'il croyait posséder. L'enquête se termina la pour le bureau fédéral.
Le réalisateur enquêta sur ceux qui ont côtoyé l'artiste en question alors et en interrogeant les dirigeants des musées où sont conserver les originaux, ceci à l'agacement quasiment général des institutions basés au quatre coin du monde.

Que faut-il alors à une histoire et à son personnage pour devenir un mythe ?
Que celle si soit bouclé en général, qu'il n'y ai plus rien après, juste une trainée de poudre, pour paraphraser Usual Suspects. Pas de suite à un film légendaire, pas d'œuvre posthume après la disparition d'un artiste, par exemple. Ce type d'histoire peut autant se passer il y à deux mille ans où bien le weekend passé et résonner encore pendant des temps immémoriaux, sachant son importance. Cette histoire aux yeux du réalisateur en est devenue une, qu'en était t'il réellement du vrai du faux dans cette histoire ?? Pourquoi il n'y à t'il pas de trace de cette histoire après coup dans la presse où dans les archives du FBI ? John Edgar Hoover les aurait ils récupérer ? Serait-il dans une cave à l’abri oubliés ??

En bien où en mal le film pose plus de questions qu'il n'offre de réponses, car celle-ci sont assez dérangeante pour les institutions questionner. Remettre en question une œuvre, acheter souvent à prix d'or et mettre en cause son authenticité, rien que ça viens à les nuire, l'appareil étatique ne se trompe jamais ni ne demande pardon.


La question est alors du côté du geste artistique de son auteur, celui de la réappropriation, celui de la redistribution selon les mots de l'artiste, dans la seule entrevue qu'il à eu accordé. Thématique très sociale, de laquelle Novak poussa les limites du geste jusqu'au bout, se mettant dans l'illégalité. Élément pouvant être vue de manière ironique aussi, pour lui ayant fui le bloc de l'est qui se voulait celui des tous égaux, tous pareil. A savoir aussi par la suite comme pour le cas de l'auteur Thomas Pynchon, si le fait qu'il n'y ait personne derrière l'œuvre pour la relayer physiquement et si celui-ci existe bien réellement, ce fait rajoute en effet plus de mystère à l'œuvre. En Tchéquie, se prénommer Pavel Novak est bien courant, quasiment banal, et peu sonner assez faux, tel qu'un Jean Durand, John Smith où Juan Sanchéz en occident.
Il y à aussi cette figure d'Andy Warhol qui plane tout au long du documentaire et sa vision de l'art si particulière. On le voit d'abord lors des quelques images prises lors de cette exposition à New York, regardant les tableaux, citer aussi par la suite par un peintre Italien , faisant des copie revendiquer de grand maitre pour l'éloge de la reproduction en série de l'art, auxquels il se rejoignez tous deux. Aussi par le seul qui à eu côtoyer Novak, le critique d'art Tchéque Mihalik, celui qui en sait le plus sans rien dévoiler du mystère. Pouvant être autant le Keyser Söze du coup, où juste un partisan des idées de l'artiste. Warhol, lui même d'origine Tchécoslovaque (Varchola ,de son vrai nom) dont les idées revinrent vers la Bohème pour que Novak se les réapproprie, avec une attitude postmoderne mais dans le style classique.


Le doute reste entier alors sur ce geste, celui-ci extrême d'un artiste voulant rendre la beauté elle même copier sur des toiles mais ne pouvant être reproduite. Lui laisse le doute et renvois alors dos à dos marché de l'art et passion artistique.

1 commentaire:

  1. Après coup, j'ai réfléchi a l'idée principale de ce film et j'en ai fais part a la production de mon analyse, qui est resté sans réponse de leurs part, voici le contenue de mon mél :

    Bonjour,
    Je vous écris afin de vous féliciter pour l'excellent documentaire de Simon Backés, Stolen Art, que j'ai pu voir au dernier festival itinérances D'Alès.
    En plus d'une enquête mener de façon correcte, a travers les différents acteurs dispersé à travers le monde, ce documentaire a une porté comme dit son réalisateur quasiment philosophique sur l'art et sa visibilité.
    De ce fait j'ai écrit sur un blog une critique sur le sujet, si vous voulez en disposez :
    http://belaisnotdead.blogspot.com/2009/03/stolen-art.html

    Néanmoins, avec un regard postérieur sur le sujet et sur le fait que l'énigme reste entière, il me semble que il y ai quelque chose qui ne va pas.
    Le témoin cacher, la vidéo de l'exposition, l'interview par téléphone et le critique qui réapparais comme ça me donne l'impression que quelque part il n'y a pas plus de Pavel Novak que d'énigme. Que le réalisateur ai créer une histoire et la mise en chantier pour voir son aboutissement. Un espèce de " documenteur" comme le fit William Karel pour " Opération Lune".

    Je vous fait par juste d'un sentiments, en tant que spectateur mais qui a apprécier la démarche artistique du projet, a savoir le problème du vrai du faux est souvent secondaire.

    Bien a vous.

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